Ce n’est pas de la colorimétrie !

par | octobre 2022 | 4 commentaires

Si tu t’intéresses au vêtement et que tu as déjà exploré un peu le conseil en image, de près ou de loin, tu as sans doute déjà entendu parler de colorimétrie.

La colorimétrie dans le conseil en image

La colorimétrie, c’est quoi ? C’est le mot qui est utilisé, souvent, pour parler de ce que nous appelons, à Méta Wonderland, le test des couleurs —ou test du Rayonnement. C’est un test qui consiste à identifier ta saison (ou ton type) et les couleurs qui s’harmonisent avec toi, ta peau et ton énergie.

Le Rayonnement

Ton Rayonnement, c’est le rayonnement lumineux que tu émets naturellement et qui passe par la peau. C’est une partie de ton essence qui s’exprime énergétiquement, que l’on observe et que l’on ressent. C’est en fait ce que révèle le test dit “de colorimétrie”.

Pourquoi en réalité il ne s’agit pas de colorimétrie

La colorimétrie, c’est quelque chose que nous ne faisons pas, à Méta Wonderland —et que personne ne fait en réalité dans le conseil en image— et je vais te détailler pourquoi.

Dans colorimétrie, il y a colori- qui nous parle de couleurs. Et puis il y a -métrie, qui nous parle de mesure. Une mesure implique une unité de mesure et un relevé chiffré. Ou éventuellement, si la mesure est imprécise, une fourchette. Voici d’ailleurs ce que l’on trouve sur Wikipédia, pour le mot colorimétrie :

La colorimétrie est la discipline psychophysique qui se donne pour objectif la mesure de la couleur. Elle relie des mesures physiques effectuées sur la lumière aux perceptions colorées.

Wikipédia — Colorimétrie

On est loin du test de “conseil en image”, tu trouves pas ?

Eh bien oui, parce que le test du Rayonnement n’a rien à voir avec un test scientifique ou une mesure physique. On ne relève pas un compteur. On ne ressort pas du test avec un chiffre, des nombres, un classement, une moyenne ou un petit trait sur une échelle graduée.

Un test sensible, physique et énergétique

Le test du Rayonnement, qui te permet de connaître les couleurs précises qui te vont, consiste à observer, regarder, sentir. C’est une expérience physique, énergétique, sensorielle.

Se regarder, percevoir son Rayonnement et les couleurs qui le soutiennent, c’est entrer dans l’univers infini des couleurs et apprendre à sentir celles qui sont les plus en résonance avec soi-même.

Si tu veux en savoir plus sur ce test et le faire chez toi, je t’explique comment dans ce guide —il est gratuit.

Quand on parle de colorimétrie dans le conseil en image, on utilise un vocabulaire qui n'est pas adapté et qui n'est pas représentatif de la réalité.
Le test du Rayonnement est un test physique et énergétique qui s’appuie sur nos sens et nos perceptions.

L’imprécision : un manque de professionnalisme

Un mot pour faire sérieux ?

Le mot colorimétrie est, j’imagine, employé dans le conseil en image parce qu’il permet de donner un nom à une expérience qui se veut précise. C’est un mot qui fait sérieux. Ça fait professionnel.

Je ne peux qu’imaginer, parce que je n’ai pas suivi de formation “classique” de conseil en image. Je n’ai donc jamais pu demander à un formateur pourquoi ce mot avait été choisi.

Moi j’ai un problème avec ce mot utilisé dans ce contexte : il n’est pas juste. Donc nous ne l’utilisons pas. À Méta Wonderland, nous ne faisons pas de colorimétrie, nous faisons le test du Rayonnement.

Nos clients et nos élèves nous disent, après quelques temps, que le degré de ressenti qu’ils ont atteint n’était pas imaginable au départ. Quand il s’agit de choisir leurs couleurs, ils acquièrent une perception d’une précision redoutable. Et ce, sans aucun chiffre !

Des mots imprécis, y en a d’autres !

Le mot colorimétrie utilisé n’importe comment n’est pas la seule terminologie qui pose problème : si tu fais des recherches ici ou là, tu va probablement aussi tomber sur d’autres notions floues…

Couleurs mates et lumineuses

Des couleurs mates ? Des couleurs lumineuses ? Quelqu’un peut m’expliquer ce que c’est ? Je fais l’imbécile, là, parce qu’en réalité je comprends à peu près ce qui est dit. Sauf que c’est tellement imprécis que je ne vois pas comment une personne (cliente) peut comprendre et intégrer des notions si on lui sert avec un vocabulaire erroné, à côté de la plaque.

Encore une fois, on mélange des notions qui n’ont rien à voir. Quand on parle de couleur, il s’agit d’un rayonnement électromagnétique, qui a une longueur d’onde particulière.

On n’a pas besoin de connaître cette longueur d’onde pour faire le test du Rayonnement mais c’est important de le comprendre parce que sinon, on accepte d’utiliser un vocabulaire faux et trompeur et moi, en tant que professionnelle, ça ne me va pas.

Couleur vs. texture

Quand on parle de matité, on ne parle pas de couleur, on parle de surface et en particulier de sa texture. Ce sont deux choses différentes.

La même couleur peut exister dans plein d’aspects ou de textures différentes : en mat, en satiné et en brillant, avec beaucoup de nuances possibles entre le mat absolu et le brillant absolu.

Une couleur n'est ni mate ni brillante : c'est la surface de la couleur qui est mate ou brillante. Parler de couleur mate ou brillante dans le conseil en image est un abus de langage.
Voici la même couleur, à gauche dans une texture mate donc sans reflet, à droite dans une texture satinée donc avec reflets. Tu vois que ce n’est pas la couleur qui varie ici mais la surface de la matière !

Perception subjective

Quand on parle de couleur lumineuse, alors là je ne comprends pas comment ça vient dans la conversation en opposition à “mat”, parce que l’adjectif “lumineux” ne parle parle pas de texture ou d’aspect de surface, mais de perception que l’on peut avoir d’une couleur —et cette notion est pour le moins vague et subjective.

Si je vous demande à vous toutes et tous, lectrices et lecteurs, ce que c’est qu’une couleur lumineuse et que je vous demande un exemple visuel puis que je rassemble toutes les réponses, on aura des réponses qui vont du blanc au bleu Klein en passant par le vert d’eau, le vert pomme, le jaune canari, le rouge groseille voire brique, le fuchsia, le violet profond et que sais-je encore !

Si on veut être précis et savoir de quoi on parle, une couleur n’est ni mate ni lumineuse, une couleur est plus ou moins :

  1. claire et légère,
  2. vive, saturée et intense,
  3. douce, désaturée et sourde,
  4. sombre et profonde (ou “foncée”)

On a besoin de termes précis et clairs pour qualifier une couleur.

Quel impact pour toi ?

En quoi cette précision concernant le vocabulaire professionnel t’impacte directement ? C’est vrai, tu pourrais te dire “boah, tout ça c’est des petites querelles internes entre professionnels, moi je suis client·e, je m’en fous”.

Bah… oui, tu peux t’en foutre, mais je vais te parler de la partie qui te concerne directement, maintenant.

Sans professionnalisme, pas de résultat pour toi

En tant que professionnelle, si j’utilise un vocabulaire imprécis, ça veut dire que je ne comprends pas ce que je fais. Ça veut dire que je ne connais pas bien les notions que je manipule à longueur de journée. Je ne sais pas toi, mais moi, que je sois la professionnelle ou la cliente, ça me donne pas envie de continuer !

Le test du Rayonnement est une expérience sensible, physique et énergétique et quand le travail et le vocabulaire sont précis, alors les résultats et la puissance de transformation sont là.
Notre exigence dans l’approche des couleurs est un gage de résultat pour toi : c’est cette exigence qui va t’aider à voir, sentir et intégrer les couleurs qui sont dans le prolongement de ta personnalité.

Et quand bien même je comprendrais les notions que j’utilise, mais que je ne sais pas… par flemme ou par manque de recherche, je continuerais à utiliser des mots flous ou imprécis :

  • d’une part ça en dirait long sur mon niveau d’implication et de professionnalisme ;
  • mais en plus, ce serait un frein très net pour mes clients, qui auront du mal à appréhender ce que je leur amène et donc encore plus de mal à l’intégrer et ensuite, l’utiliser dans leur vie. En gros, je leur amènerais quelque chose d’inutilisable : ils me paieraient pour du vent.

Sans exigence, la transformation que mes clients attendent en venant me voir, ils ne la trouveront pas. Les effets de notre travail ensemble seront petits, faibles ou inexistants voire peut-être même négatifs !

Le professionnalisme impose l’exigence

Si on ne veut pas être précis parce que c’est chiant, c’est “prise de tête”, ça manque de légèreté et de fun et que c’est pas cool pour les clientes parce que ça crée soit-disant de la lourdeur, alors à ce moment-là faut pas faire ce métier, faut faire des ateliers gratuits avec les copines le week-end pendant que les mecs font le barbecue dans le jardin, on utilise des mots simples et on ne met pas d’exigence dans son vocabulaire et dans son approche globale et on a les résultats qui vont avec : pas de précision donc pas de clarté —donc pas de transformation.

L’année d’après les copines se souviennent vaguement de ce qui a été dit, continuent à porter les couleurs qui ne leur vont pas parce que “oh, bah je la trouvais sympa, cette robe ! En plus elle était en soldes”, se font des mèches blondes pour oublier qu’elles ne s’aiment pas et s’enfoncent petit à petit dans un manque de confiance en elles qui se fait discret derrière les manucures parfaites et les robes Desigual.

Tu l’auras compris, ça fait longtemps que j’ai choisi mon camp avec la Méta® : l’exigence.

L’exigence, c’est de l’amour

Notre exigence impacte tes résultats

L’exigence, c’est de l’amour —et il semblerait que peu de personnes dans la profession au sens large l’ait compris !

On préfère être gentil, souriant et mielleux avec ses clients tout en leur servant des notions vagues, floues, qui brossent l’ego dans le sens du poil plutôt que de les prendre pour ce qu’ils sont, à savoir des gens intelligents et capables d’aborder des notions nouvelles et précises sans tomber dans les pommes.

À Méta Wonderland, l’exigence fait partie de nos valeurs. L’exigence que nous avons vis-à-vis de nous-mêmes, c’est ce qui nous permet de te donner le meilleur lors de nos accompagnements. C’est ce qui nous permet d’être précises dans notre travail et donc, de t’apporter des résultats puissants et concrets.

À Méta Wonderland, l'exigence et la précision sont au coeur de notre enseignement.
L’exigence et la précision, ça fait partie de ce qu’on enseigne et de comment on enseigne, à Méta Wonderland !

Ton essence

L’exigence, c’est de la considération pour toi, pour ce que tu viens chercher à travers la découverte de tes couleurs et pour ton essence.

Oui, parce que c’est bien de ton essence, dont on parle. Ton Rayonnement est une partie de toi immuable, une partie de ce avec quoi tu es venu·e sur Terre, une partie du trésor que tu es.

C’est pour ça que je ne lâcherai jamais sur ce sujet : ton essence est ce que tu as de plus précieux et je n’accepterai pas qu’on fasse n’importe quoi avec.

Quelle est ton expérience là-dessus ?

As-tu déjà fait l’expérience du test de couleurs, en dehors de Méta Wonderland ? Quelle a été ton expérience ? Dis-le moi en commentaire, je serai ravie de te lire !

Flora

4 Commentaires

  1. Camille

    Bonjour Flora,

    J’aime beaucoup ce sujet des couleurs qui me passionne depuis de nombreuses années, j’en suis même devenue graphiste ;).

    Ce que j’ai retenu de mon exploration de toutes les méthodes de coloranalyse que j’ai trouvé sur internet, dans des livres, ou testées, dont la vôtre, c’est les 3 paramètres de base pour constituer sa palette.
    Il y a (de façon schématique) :
    – la température : couleurs chaudes (+ de jaune) ou froides (+ de bleu),
    – la saturation : couleurs douces (+ de gris), ou intense (pigment pur)
    – la luminosité : couleurs claires (+ de blanc), ou foncé (+ de noir)

    C’est 3 paramètres, c’est ce qui est le plus “scientifique” je dirai dans la colorimetrie/coloranalyse. Ensuite tout est plus flou. C’est-à-dire que selon les méthodes, les experts, les palettes de couleur par saison proposées sont différentes. On ne retrouve pas toujours les mêmes couleurs. Ce qui a créée une confusion pour ma part. Finalement, qui a raison ? Comment chacun fait sa répartition des couleurs ? On ne sais pas trop.

    Dans votre méthode, j’ai compris que vous faisiez le choix des couleurs en fonction de leur energie, et pas seulement de leur aspect visuel. C’est une autre vision intéressante. J’aime beaucoup l’aspect symbolique qui est ajouté derrière chaque saison, je trouve cela très intéressant.

    Néanmoins ayant testé votre méthode, vous proposez seulement en support papier/pdf ces 4 palettes de saison. J’ai en effet la palette, mais ce n’est pas noté sur chaque couleur, quelle est sa vibration/son critère. Ce qui me plaît dans certaines méthodes, c’est la diversité des palettes. C’est-à-dire, qu’il y a plus de 4 palettes (saisons) proposées car il y a 2/3/4 sous catégories par saisons.
    Donc, je me demandais si par hasard vous aviez mis au point des palettes par vibration dans chacune de vos saisons ?

    Autre remarque, bien que je suis fan de votre méthode de connaissance de soi par le vêtement. J’ai trouvé cela dommage de devoir revenir plusieurs fois faire les tests pour connaître mon profil. J’aime plus l’idée de faire un atelier et de savoir vraiment tout de suite mon profil couleur. Il me semble que je n’ai pas changé d’apparences d’un atelier a un autre, donc les couleurs ne devraient pas changer dans ce qui me va ou pas. Pourriez-vous expliquer l’intérêt d’être dans le ressenti plus que dans l’observation visuelle pour votre méthode de coloranalyse ? Et pourquoi cela prend plus de temps de connaître son profil ?

    Merci pour votre lecture jusqu’ici et pour votre prochaine réponse ! 😉

    A bientôt et bonne continuation !

    Réponse
    • Flora Douville

      Bonjour Camille, merci pour ton retour !

      Ce que tu dis sur la température, la saturation et la luminosité comme étant les 3 caractéristiques couleurs à évaluer est juste mais comme chaque fois qu’on simplifie, on risque de faire des erreurs donc c’est pour ça qu’on ne peut simplifier qu’après avoir vraiment plongé dans l’expérimentation, on ne peut pas se passer d’essayer et de faire des erreurs pour vraiment intégrer l’essence des couleurs.

      Je n’ai créé que 4 nuanciers pour des raisons techniques, parce qu’il est impossible d’imprimer à un coût abordable les couleurs de la Vibration Feu, notamment. Certaines couleurs passent, mais d’autres comme le vert émeraude Été Feu, certains bleus ou violet, sont impossibles à obtenir, il faudrait passer par de la sérigraphie et là les coûts de production explosent. Après avoir essayé de trouver des imprimeurs ou teinturiers pour explorer différentes pistes, nous avons laissé tomber cette idée qui n’est pas viable économiquement.

      Et pour ce qui est de la détermination de ton profil, dans l’absolu il est possible de le connaître en un rien de temps étant donné que ton profil est là en continu, que c’est ton essence. Mais nous sommes humains et soumis à beaucoup de brouillage de nos perceptions (nos filtres de perception sont perturbés par nos mécanismes de protection), et il est très risqué d’attendre de toi-même ou d’une autre personne qu’elle te donne ton profil en un claquement de doigts. C’est la raison pour laquelle chaque personne qui utilise la Méta® propose un type d’accompagnement dans laquelle elle se sent à l’aise.

      Le ressenti et l’observation visuelle ne sont pas 2 choses différentes : quand on étudie son profil, on se met en observation de tous ses sens. Toi, des tiens, et la personne qui t’accompagne, des siens. On observe ce qu’on voit, ce qu’on sent énergétiquement, ce qu’on sent dans son corps dans les différents essais de couleurs, matières et formes, etc. Ça prend du temps pour faire la synthèse de toutes les observations. Oui on peut aller vite, mais en allant vite, on risque aussi de mélanger les énergies de tes composantes et d’aboutir à un profil bancal.

      Mais lorsque nous proposons des stages, tu ressors avec ton profil complet à la fin des 4-5 jours de stage. Si tu veux découvrir ton profil rapidement, c’est ce que je te recommanderais 🙂

      Réponse
  2. Chassany

    Bonjour Flora,
    j’ai pu participer à un atelier Meta après la naissance de mon deuxième enfant, et là tout s’est éclairé. J’ai pris conscience de beaucoup de chose, et la perception de mon image a totalement changé. Alors tout d’abord un grand merci pour avoir crée la Meta. Ensuite, après avoir pris conscience de ma singularité, j’ai tout claqué (démission) et je me suis consacrée à ce qui m’avait toujours fait vibrer, le maquillage. Je viens de créer mon entreprise et j’ai le désir d’accompagner les femmes à raviver leur lumière. Tout comme le vêtement, je trouve que le maquillage est un outil parfait pour se découvrir et pour révéler notre personnalité. Penses tu que la formation Meta est adaptable à mon projet ? je pourrais échanger encore longtemps, tant c’est passionnant …
    je suis preneuse de conseils et serai ravie d’avoir un retour de ta part.

    belle après midi

    Réponse
    • Flora Douville

      Clémence, pour des questions comme ça le mieux est de nous contacter par mail (ce que tu as déjà fait a priori, mais je le dis pour d’autres qui pourraient tomber sur cette réponse).
      Merci pour ton retour sur mon travail, en tous cas !

      Réponse

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