Tu as peut-être, sur ta wishlist ou dans un coin de ta tête, l’envie de mieux t’aimer, de t’aimer plus, de faire grandir l’amour de toi. C’est bien, mais comment on fait, pour développer l’amour de soi ? Comment ça marche ? Et puis bon… c’est pas un peu narcissique, tout ça ?
Pourquoi l’amour de soi est essentiel
Il se trouve que je suis en train d’écrire un livre sur l’amour de soi. Pourquoi dédier un livre à ce sujet ? Eh bien parce que l’un de mes objectifs de vie est de permettre que la paix se répande et que tout commence à cet endroit : l’amour de soi.
Je pense que tu arriveras au même constat que moi si tu te penches 2 secondes sur la question : les initiatives pour répandre l’amour et la paix dans le monde ne se comptent plus et pourtant, les résultats ne sont pas là.
La raison principale est la suivante : on ne peut pas répandre la paix et l’amour à l’extérieur de soi s’ils ne sont pas présents à l’intérieur de soi.
Ça semble bête, dit comme ça. Ça semble aussi simpliste, trop basique pour être vrai.
L’être humain préfère souvent mettre de la complexité là où ce n’est pas nécessaire et donc, va chercher des explications alambiquées pour expliquer pourquoi l’amour et la paix ne sont pas à la base de nos relations, sur la planète.
C’est pourtant beaucoup plus simple.
Tout commence par toi, par moi : je suis la seule personne à avoir accès à l’ensemble de ce qui me constitue et me traverse, à chaque instant.
Si j’ai de l’amour pour moi-même, si rien n’empêche l’amour de circuler en moi, c’est que je suis capable de m’accueillir comme je suis, sans me juger. Si je suis capable de le faire pour moi-même, sincèrement, je vais naturellement développer la même relation avec les autres, autour de moi.
Répandre la paix dans le monde, ça commence par s’aimer soi-même.
Il ne peut en être autrement.
L’amour de soi, c’est donc là que doit démarrer toute entreprise vouée à faire avancer l’humanité.
Mais est-ce que l’amour de soi est le point de départ ? Est-ce que c’est par là qu’on doit commencer ?
L’amour de soi : point de départ ou arrivée ?
“Aime-toi” : c’est la rengaine qu’on entend un peu partout dans le monde du développement personnel.
Qui a déjà réussi à changer de regard sur lui-même à partir de là et à s’aimer plus ? Laisse-moi te le dire : personne. Personne n’a jamais réussi à s’aimer davantage simplement en se forçant.
On entend aussi : “Il faut s’aimer soi-même, c’est la clé.”
Euh non, c’est pas la clé : l’amour de toi-même, c’est ce qu’il y a derrière la porte, une fois que tu l’as ouverte. Mais pour ouvrir cette porte il faut une autre clé.
C’est de cette clé dont nous allons parler ici parce que manifestement, trop peu de gens le font.
Ce milieu du dev perso est rempli de fausses bonnes idées, d’injonctions délétères et d’intentions soit-disant bienveillantes qui en réalité créent plus de stress et de tension qu’autre chose.
“Commence par t’aimer !” en fait partie.
Que se passe-t-il en toi, honnêtement, quand tu vois ou que tu entends ça ?
Ce qui se passe pour la plupart des personnes, c’est :
- lever les yeux au ciel,
- se dire oui bah merci, ça m’aide vachement !
- se demander c’est bien gentil, mais on fait comment ?
- voire se juger encore plus de la situation dans laquelle on se trouve parce que s’aimer, on y arrive pas.
Si c’est ton cas, tu te dis probablement que tu es resté dehors alors que tout le monde semble avoir compris comment entrer à l’intérieur. C’est désespérant, frustrant et crispant.
Mais à part te recommander de forcer l’amour en te regardant dans le miroir tous les jours et en disant “je t’aime” ou en répétant des mantras ou des affirmations positives ou encore en faisant des listes de tes qualités —spoiler alert : rien de tout ça ne fonctionne— on ne te dit pas comment faire pour t’aimer !
L’amour de soi est un résultat
Je pense simplement que la plupart (je ne dis pas tous) des gens qui en parlent restent dans quelque chose de mental et qu’ils n’ont pas compris intérieurement, vécu et intégré, ce que c’est que de s’aimer. Ça ne fait pas partie de leur champ d’attention quotidien, donc ils ont assez peu de choses à dire dessus.
Ils n’en comprennent pas la mécanique et donc, ne peuvent pas t’accompagner à la décoincer.
S’aimer soi-même est la conséquence de quelque chose, le résultat.
Bien sûr, c’est un nouveau point de départ : quand on est à un endroit où on s’aime beaucoup, le champ des possibles est bien plus vaste !
Mais ça reste quelque chose auquel on accède, pas une condition de base que l’on décide et pouf, c’est fait.
S’il suffisait de le vouloir pour s’aimer, alors beaucoup de monde serait déjà dans l’amour de soi. Mais c’est simplement pas comme ça que ça marche.
Quand je vois le nombre de livres sur le sujet qui brassent du vent, donnent des conseils qui mènent dans une impasse ou pire encore, qui semblent être écrits par des gens qui n’ont que peu d’amour pour eux-mêmes mais cherchent à tout prix à se convaincre du contraire, je ne comprends pas, je suis dépassée.
Alors comment ça marche ?
Amour de soi : mode d’emploi
Ce qu’il faut comprendre, c’est que tu as beaucoup plus de pouvoir que tu ne le penses. Ce sur quoi tu portes ton attention et la qualité de ton attention peuvent tout changer.
Quand tu sens un noeud en toi :
- un endroit que tu n’aimes pas
- un fonctionnement que tu n’aimes pas chez toi
- une partie de ton corps que tu n’aimes pas (ou l’ensemble)
- des pensées qui tournent en boucle
- des jugements sur toi ou sur les autres qui te pèsent
- des attentes déçues à répétition
- des “problèmes” en tous genres
- etc.
Tu peux choisir de porter ton attention sur ce qui est là : le noeud, et rester avec.
Sans chercher à le défaire.
Sans chercher à le comprendre.
Sans chercher à le changer.
Sans chercher à le diminuer.
Sans chercher à identifier le coupable.
Sans chercher à te sentir mieux.
Sans chercher à fuir les émotions, sentiments ou pensées qui se présentent.
Englobe dans ton conscient, dans ta présence, tout ce qui est là.
Puis suis ce qui se propose : laisser sortir des émotions ? Rester en silence ? Sortir marcher ? Reconnaître quelque chose qui le demande ? Écrire ? Rien du tout ? Soit.
Et c’est tout.
La Vérité n’est pas sexy
Ce n’est évidemment pas la voie que la majorité voudra emprunter.
C’est une voie difficile parce qu’il n’y a rien à faire. Il n’y a pas d’exercice pour éviter de ressentir ce qui est là, pas de fuite énergétique déguisée en rituel innocent.
Ce processus n’est pas sexy parce qu’il demande de revenir à l’être, qu’on est tant occupés à éviter. Revenir à l’être fait peur.
Le chemin de la Vérité n’est pas sexy —j’en parle notamment dans cet article. Pourtant, c’est le seul qui conduit à la connaissance et à la libération.
Ce processus d’observation de soi n’est pas compliqué, il est au contraire extrêmement simple. Il demande par contre de l’entraînement.
Ne te laisse pas berner par toutes les lumières qui clignotent autour de toi et te promettent des résultats grandioses et immédiats. Pour atteindre ce que tu souhaites vraiment, profondément, il va te falloir y consacrer du temps et de l’attention.
Il ne peut en être autrement.
Est-ce que c’est un problème ? Seulement si tu le décides.
Le programme Je m’aime comme je suis a précisément été créé pour ça : c’est l’espace d’entraînement que je te propose.
Dedans, je t’explique en détail le processus-clé et on s’entraîne à le mettre en pratique pendant 6 semaines.
Le processus-clé c’est quoi ? C’est simplement que, à chaque fois que dans ta vie, quelque chose ne va pas, en réalité ce n’est pas que quelque chose ne va pas, c’est que quelque chose, en toi :
- attendait autre chose à la place ;
- ou bien juge ce qui vient de se passer.
Le processus-clé, c’est choisir d’élargir ton conscient sur tout ça : les attentes et les jugements.
Parce que quand il n’y a pas d’attente insatisfaite ni de jugement, il n’y a pas de problème.
Pour avoir des éléments de compréhension complémentaires sur le sujet des attentes, tu peux lire cet article.
Le processus-clé, c’est le fait de se dire : “bon, manifestement il y a quelque chose à l’intérieur de moi qui fait un noeud” et, au lieu d’essayer de trouver sur quel petit bout de ficelle il faut tirer pour défaire le noeud, eh bien l’idée c’est de faire le constat de tout ce qui est là maintenant et l’intégrer pleinement : la situation qui ne nous convient pas ET le noeud que ça crée à l’intérieur, quelle que soit sa forme.
Simple et puissant
Cela demande donc, dès le départ, de la sincérité, de l’honnêteté vis-à-vis de soi-même. Cela demande un engagement de soi à soi pour la Vérité.
Le processus-clé n’est pas là pour résoudre instantanément le nœud.
Mais il n’y a qu’en étant pleinement dans l’accueil de la réalité, avec tout ce qu’elle contient, que je peux me détendre pleinement et m’ouvrir à la création d’un présent différent de ce que j’ai connu jusqu’à maintenant.
En accueillant pleinement ce qui se passe ET comment je me sens ET ce que je pense ET les noeuds que ça crée en moi, j’arrête de m’accrocher, je me détends intérieurement et alors, de nouvelles options deviennent disponibles, des options auxquelles je n’avais pas accès avant parce que j’étais en fermeture :
- changer d’attitude
- avoir à une nouvelle perception de la situation
- recevoir une idée ou penser à une ressources pour m’aider
- prendre soin d’un besoin qui émerge
- etc.
En quoi cela est différent et plus facile que de consentir à ou de changer la situation ? Eh bien je ne suis pas en train de faire quoi que ce soit, ni même d’accepter la situation, je suis en train d’accueillir le fait que je n’accepte pas la situation !
Je ne me demande pas l’impossible, je ne me demande pas non plus d’avaler des couleuvres : je me propose d’ouvrir mes bras et de me prendre exactement là où je suis, là où j’en suis, sans changer quoi que ce soit à ce qui se passe ou ce qui se dit à l’intérieur de moi.
Je n’ai pas besoin de faire ou de devenir autre chose pour pouvoir faire ça, j’ai simplement besoin de monter d’un cran ou d’élargir (ça dépend de comment tu vois les choses) ce que j’englobe dans mon conscient.
Le processus-clé, pour résumer, c’est le fait de devenir de plus en plus conscient de tout ce qui se trouve en toi, afin que tout ça puisse simplement te traverser, et que ce qui crée des nœuds lorsque tu t’y identifies, puisse se dissoudre lorsque tu t’en détaches.
Alors, il n’y a plus de nœud, de bouchon ou de blocage… et l’amour peut circuler.
Pour aller plus loin dans ta compréhension sur la mécanique de l’amour de soi et surtout, t’offrir un espace d’entraînement pour ouvrir les vannes, tu peux rejoindre le programme Je m’aime comme je suis.
Dis-moi ce que tu retiens de cet article en commentaire, je me ferai un plaisir de te lire !
—Flora
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