L’article Pourquoi les tarifs Méta® sont aussi chers est apparu en premier sur Méta Wonderland.
]]>Tous les ans, à Méta Wonderland, nous recevons des messages de personnes qui ont commencé à regarder ce qu’on faisait, qui ont lu le livre Révélez-vous et ont eu envie d’aller plus loin, qui sont très intéressées par la Méta®, mais :
C’est pour parler argent, valeur, tarifs et coûts que j’ai décidé d’écrire cet article. J’aime poser les sujets ouvertement : l’argent est un moyen qui nous permet, à toi comme à moi, de faire des choses, donc parlons-en.
Je précise tout de suite : je ne vais pas faire l’apologie de l’argent et du “cher”. Je suis pas là pour dire que vendre cher c’est bien et qu’elles n’ont qu’à aller voir ailleurs si j’y suis, ces personnes.
Non. Je comprends qu’on puisse trouver que ce que nous faisons est cher et que les prix sont inaccessibles pour certaines personnes.
Quand nous parlons avec vous dans la vraie vie —oui, on est des humains et il nous arrive régulièrement de vous croiser ici ou là avec joie— nous faisons le constat que pour vous, Méta Wonderland est synonyme de qualité et de profondeur. Ce qui ne manque pas de nous mettre en joie !
La question de nos tarifs reste présente à l’esprit de certains, je vais donc t’en dire un peu plus sur le pourquoi du comment.
Avant d’aller plus loin, je vais simplement reposer un fait dont tu as probablement conscience : quand on évalue le prix de quelque chose, c’est toujours par rapport à autre chose.
Ainsi, quand tu trouves un tarif avantageux, normal ou coûteux, c’est toujours relatif :
En ce qui concerne nos stages et formations, comme la case dans laquelle nous sommes souvent rangées est celle du développement personnel, on compare souvent nos tarifs avec ceux qui se pratiquent ailleurs pour d’autres sujets, dans cette même case.
Mais cette comparaison n’est pas pertinente parce que nos stages ne sont pas des stages de dev perso !
Par exemple, un Stage Méta® n’est pas :
Non, le Stage Méta® c’est :
Tu veux en avoir le cœur net ? Lis, écoute et regarde ces témoignages de personnes qui ont participé à nos derniers stages.
Je n’ai pas parlé ici de la location du lieu de stage, des déplacements et du séjour de toute l’équipe pédagogique mais tu te doutes bien qu’ils sont à prendre en considération également.
Et pour ce qui est de l’Approfondissement Méta® et de la Formation Pro Méta®, nous avons comme intervenantes chaque semaine, en plus de l’équipe pédagogique :
Voilà pourquoi nos tarifs ne sont pas ceux que tu as peut-être l’habitude de voir ailleurs, voilà pourquoi comparer nos tarifs avec d’autres stages n’est pas pertinent.
La Méta® est hors du commun et son prix est la garantie de la qualité et des résultats que trouveras à Méta Wonderland.
Voilà déjà des éléments pour répondre à la question de nos tarifs.
Mais n’en restons pas là et allons voir un peu plus loin ce qui se cache derrière cette offense face aux prix de nos accompagnements.
J’en parlais déjà un peu plus haut : la perception d’un tarif est toujours relative. Tu perçois toujours un tarif par rapport à un autre tarif.
Mais tu perçois toujours un tarif par rapport à la valeur que tu associes au produit ou au service, également.
Certains produits et services ont une grande valeur, à tes yeux, et tu n’as aucun problème à voir un prix élevé en face : tu sais que ça les vaut.
C’est la même chose pour tout : le prix te semblera juste à partir du moment où il sera le reflet de la valeur que tu accordes au produit ou au service.
D’ailleurs, à l’époque où j’animais mes stages seuls, il y avait déjà des personnes qui trouvaient que 150€ pour un week-end, c’était de l’abus !
Si pour toi, la Méta® c’est juste une histoire de fringues et que tu ne vois pas le travail de précision de dingue qui est requis, en amont, pour te fournir une prestation juste qui va t’apporter la transformation que tu attends, malgré tout le contenu que nous publions régulièrement (gratuitement) et qui le prouve, ce n’est plus de mon ressort.
Mais dans ce cas, tu ferais aussi bien d’aller voir une personne qui fait du conseil en image, qui te dira que tu es Hiver après avoir passé rapidement un papier argenté sous ton visage et regardé la couleur de tes cheveux et te donnera un nuancier imprimé sur une feuille A4. Ça te coûtera 3 à 4 fois moins cher et si ton niveau d’exigence est celui-là alors tu seras satisfait(e).
Spoiler alert : tu seras probablement revenu(e) au point de départ quelques mois plus tard, avec la sensation d’avoir perdu ton temps et ton argent, mais… c’était moins cher, de quoi te plains-tu ?
Si un tarif te semble vraiment trop élevé par rapport à la valeur que tu vas recevoir en échange, cela signifie qu’il y a un décalage entre ce que tu attends et ce qui t’est demandé de payer pour l’avoir.
C’est aussi simple que ça.
La question à se poser n’est donc pas pourquoi est-ce que c’est aussi cher ? mais plutôt :
Au fond, tout est une question de priorité.
Prends un peu de hauteur sur ta vie et tu verras : quand tu as vraiment envie de te payer quelque chose, tu trouves les moyens pour le faire. Parfois ça prend du temps, ça demande de la créativité, mais tu finis par trouver un chemin pour aller là où tu as envie d’être.
Comment c’est possible ? Eh bien parce que c’est tellement cher à ton cœur que ça en devient une priorité pour toi. Tu pourrais manger des patates pendant des mois pour financer ça, ça ne t’enlèverait pas ta joie d’avoir enfin pu t’offrir ce dont tu rêvais. Je suis sûre que tu connais ce sentiment.
La seule chose qui fait que tu ne te lances pas dans une aventure et que tu restes bloqué(e) sur le prix, c’est simplement parce que ce n’est pas réellement ce que tu veux.
Ce qui est cher à tes yeux n’est pas cher à ton cœur.
Peut-être que c’est déjà conscient, auquel cas il n’y a rien à faire de ça, juste en prendre note et voilà.
Peut-être que ça ne l’est pas encore et que tu préfères te raconter que “mais si, je veux vraiment faire un stage mais les prix sont bien trop élevés, c’est du vol !” Si c’est ton cas, je te propose de relire cet article.
Quand on a retiré tout le bordel et tout le bruit autour de ce sujet, il ne reste que 2 choses :
Où que tu en sois, dis-moi ce que tu retiens de cet article en commentaire, je me ferai un plaisir de te lire !
—Flora
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]]>Il se trouve que je suis en train d’écrire un livre sur l’amour de soi. Pourquoi dédier un livre à ce sujet ? Eh bien parce que l’un de mes objectifs de vie est de permettre que la paix se répande et que tout commence à cet endroit : l’amour de soi.
Je pense que tu arriveras au même constat que moi si tu te penches 2 secondes sur la question : les initiatives pour répandre l’amour et la paix dans le monde ne se comptent plus et pourtant, les résultats ne sont pas là.
La raison principale est la suivante : on ne peut pas répandre la paix et l’amour à l’extérieur de soi s’ils ne sont pas présents à l’intérieur de soi.
Ça semble bête, dit comme ça. Ça semble aussi simpliste, trop basique pour être vrai.
L’être humain préfère souvent mettre de la complexité là où ce n’est pas nécessaire et donc, va chercher des explications alambiquées pour expliquer pourquoi l’amour et la paix ne sont pas à la base de nos relations, sur la planète.
C’est pourtant beaucoup plus simple.
Tout commence par toi, par moi : je suis la seule personne à avoir accès à l’ensemble de ce qui me constitue et me traverse, à chaque instant.
Si j’ai de l’amour pour moi-même, si rien n’empêche l’amour de circuler en moi, c’est que je suis capable de m’accueillir comme je suis, sans me juger. Si je suis capable de le faire pour moi-même, sincèrement, je vais naturellement développer la même relation avec les autres, autour de moi.
Répandre la paix dans le monde, ça commence par s’aimer soi-même.
Il ne peut en être autrement.
L’amour de soi, c’est donc là que doit démarrer toute entreprise vouée à faire avancer l’humanité.
Mais est-ce que l’amour de soi est le point de départ ? Est-ce que c’est par là qu’on doit commencer ?
“Aime-toi” : c’est la rengaine qu’on entend un peu partout dans le monde du développement personnel.
Qui a déjà réussi à changer de regard sur lui-même à partir de là et à s’aimer plus ? Laisse-moi te le dire : personne. Personne n’a jamais réussi à s’aimer davantage simplement en se forçant.
On entend aussi : “Il faut s’aimer soi-même, c’est la clé.”
Euh non, c’est pas la clé : l’amour de toi-même, c’est ce qu’il y a derrière la porte, une fois que tu l’as ouverte. Mais pour ouvrir cette porte il faut une autre clé.
C’est de cette clé dont nous allons parler ici parce que manifestement, trop peu de gens le font.
Ce milieu du dev perso est rempli de fausses bonnes idées, d’injonctions délétères et d’intentions soit-disant bienveillantes qui en réalité créent plus de stress et de tension qu’autre chose.
“Commence par t’aimer !” en fait partie.
Que se passe-t-il en toi, honnêtement, quand tu vois ou que tu entends ça ?
Ce qui se passe pour la plupart des personnes, c’est :
Si c’est ton cas, tu te dis probablement que tu es resté dehors alors que tout le monde semble avoir compris comment entrer à l’intérieur. C’est désespérant, frustrant et crispant.
Mais à part te recommander de forcer l’amour en te regardant dans le miroir tous les jours et en disant “je t’aime” ou en répétant des mantras ou des affirmations positives ou encore en faisant des listes de tes qualités —spoiler alert : rien de tout ça ne fonctionne— on ne te dit pas comment faire pour t’aimer !
Je pense simplement que la plupart (je ne dis pas tous) des gens qui en parlent restent dans quelque chose de mental et qu’ils n’ont pas compris intérieurement, vécu et intégré, ce que c’est que de s’aimer. Ça ne fait pas partie de leur champ d’attention quotidien, donc ils ont assez peu de choses à dire dessus.
Ils n’en comprennent pas la mécanique et donc, ne peuvent pas t’accompagner à la décoincer.
S’aimer soi-même est la conséquence de quelque chose, le résultat.
Bien sûr, c’est un nouveau point de départ : quand on est à un endroit où on s’aime beaucoup, le champ des possibles est bien plus vaste !
Mais ça reste quelque chose auquel on accède, pas une condition de base que l’on décide et pouf, c’est fait.
S’il suffisait de le vouloir pour s’aimer, alors beaucoup de monde serait déjà dans l’amour de soi. Mais c’est simplement pas comme ça que ça marche.
Quand je vois le nombre de livres sur le sujet qui brassent du vent, donnent des conseils qui mènent dans une impasse ou pire encore, qui semblent être écrits par des gens qui n’ont que peu d’amour pour eux-mêmes mais cherchent à tout prix à se convaincre du contraire, je ne comprends pas, je suis dépassée.
Alors comment ça marche ?
Ce qu’il faut comprendre, c’est que tu as beaucoup plus de pouvoir que tu ne le penses. Ce sur quoi tu portes ton attention et la qualité de ton attention peuvent tout changer.
Quand tu sens un noeud en toi :
Tu peux choisir de porter ton attention sur ce qui est là : le noeud, et rester avec.
Sans chercher à le défaire.
Sans chercher à le comprendre.
Sans chercher à le changer.
Sans chercher à le diminuer.
Sans chercher à identifier le coupable.
Sans chercher à te sentir mieux.
Sans chercher à fuir les émotions, sentiments ou pensées qui se présentent.
Englobe dans ton conscient, dans ta présence, tout ce qui est là.
Puis suis ce qui se propose : laisser sortir des émotions ? Rester en silence ? Sortir marcher ? Reconnaître quelque chose qui le demande ? Écrire ? Rien du tout ? Soit.
Et c’est tout.
Ce n’est évidemment pas la voie que la majorité voudra emprunter.
C’est une voie difficile parce qu’il n’y a rien à faire. Il n’y a pas d’exercice pour éviter de ressentir ce qui est là, pas de fuite énergétique déguisée en rituel innocent.
Ce processus n’est pas sexy parce qu’il demande de revenir à l’être, qu’on est tant occupés à éviter. Revenir à l’être fait peur.
Le chemin de la Vérité n’est pas sexy —j’en parle notamment dans cet article. Pourtant, c’est le seul qui conduit à la connaissance et à la libération.
Ce processus d’observation de soi n’est pas compliqué, il est au contraire extrêmement simple. Il demande par contre de l’entraînement.
Ne te laisse pas berner par toutes les lumières qui clignotent autour de toi et te promettent des résultats grandioses et immédiats. Pour atteindre ce que tu souhaites vraiment, profondément, il va te falloir y consacrer du temps et de l’attention.
Il ne peut en être autrement.
Est-ce que c’est un problème ? Seulement si tu le décides.
Le programme Je m’aime comme je suis a précisément été créé pour ça : c’est l’espace d’entraînement que je te propose.
Dedans, je t’explique en détail le processus-clé et on s’entraîne à le mettre en pratique pendant 6 semaines.
Le processus-clé c’est quoi ? C’est simplement que, à chaque fois que dans ta vie, quelque chose ne va pas, en réalité ce n’est pas que quelque chose ne va pas, c’est que quelque chose, en toi :
Le processus-clé, c’est choisir d’élargir ton conscient sur tout ça : les attentes et les jugements.
Parce que quand il n’y a pas d’attente insatisfaite ni de jugement, il n’y a pas de problème.
Pour avoir des éléments de compréhension complémentaires sur le sujet des attentes, tu peux lire cet article.
Le processus-clé, c’est le fait de se dire : “bon, manifestement il y a quelque chose à l’intérieur de moi qui fait un noeud” et, au lieu d’essayer de trouver sur quel petit bout de ficelle il faut tirer pour défaire le noeud, eh bien l’idée c’est de faire le constat de tout ce qui est là maintenant et l’intégrer pleinement : la situation qui ne nous convient pas ET le noeud que ça crée à l’intérieur, quelle que soit sa forme.
Cela demande donc, dès le départ, de la sincérité, de l’honnêteté vis-à-vis de soi-même. Cela demande un engagement de soi à soi pour la Vérité.
Le processus-clé n’est pas là pour résoudre instantanément le nœud.
Mais il n’y a qu’en étant pleinement dans l’accueil de la réalité, avec tout ce qu’elle contient, que je peux me détendre pleinement et m’ouvrir à la création d’un présent différent de ce que j’ai connu jusqu’à maintenant.
En accueillant pleinement ce qui se passe ET comment je me sens ET ce que je pense ET les noeuds que ça crée en moi, j’arrête de m’accrocher, je me détends intérieurement et alors, de nouvelles options deviennent disponibles, des options auxquelles je n’avais pas accès avant parce que j’étais en fermeture :
En quoi cela est différent et plus facile que de consentir à ou de changer la situation ? Eh bien je ne suis pas en train de faire quoi que ce soit, ni même d’accepter la situation, je suis en train d’accueillir le fait que je n’accepte pas la situation !
Je ne me demande pas l’impossible, je ne me demande pas non plus d’avaler des couleuvres : je me propose d’ouvrir mes bras et de me prendre exactement là où je suis, là où j’en suis, sans changer quoi que ce soit à ce qui se passe ou ce qui se dit à l’intérieur de moi.
Je n’ai pas besoin de faire ou de devenir autre chose pour pouvoir faire ça, j’ai simplement besoin de monter d’un cran ou d’élargir (ça dépend de comment tu vois les choses) ce que j’englobe dans mon conscient.
Le processus-clé, pour résumer, c’est le fait de devenir de plus en plus conscient de tout ce qui se trouve en toi, afin que tout ça puisse simplement te traverser, et que ce qui crée des nœuds lorsque tu t’y identifies, puisse se dissoudre lorsque tu t’en détaches.
Alors, il n’y a plus de nœud, de bouchon ou de blocage… et l’amour peut circuler.
Pour aller plus loin dans ta compréhension sur la mécanique de l’amour de soi et surtout, t’offrir un espace d’entraînement pour ouvrir les vannes, tu peux rejoindre le programme Je m’aime comme je suis.
Dis-moi ce que tu retiens de cet article en commentaire, je me ferai un plaisir de te lire !
—Flora
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]]>Voilà les questions auxquelles je réponds dans cet article !
Ton corps est l’expression de ta personnalité profonde —et la Méta® en est le lexique.
La Méta® est un outil de connaissance de soi, de reconnaissance de ses talents et de sa singularité que j’ai créé —elle a vu le jour en 2007, pour en savoir plus sur cet outil et son histoire, c’est par ici.
Il y a un lien entre la Méta® et la Vérité, tu vas voir.
La Méta® fait le lien entre ton apparence physique naturelle innée (ton corps et sa structure, la consistance de son énergie et la lumière naturelle qu’il émet) et ton essence : la personne que tu es fondamentalement.
Ton corps n’est pas le fruit du hasard : il traduit en formes, en textures et en couleurs ce que tu es intérieurement. En observant finement ton apparence physique avec la Méta® comme grille de lecture, tu as accès à une mine d’informations sur tes talents, tes fonctionnements naturels et tes besoins profonds —ton mode d’emploi, en somme !
Avec la Méta®, tu peux également connaître une fois pour toutes les vêtements qui te vont vraiment, te permettent de rayonner tout en étant à l’aise en toutes circonstances et de te montrer tel que tu es profondément.
En gros ton profil Méta® t’amène (une partie de) la Vérité sur qui tu es.
Il n’est absolument pas question d’aller chercher ce que tu as envie d’être ou ce qu’il serait bien que tu sois, par rapport à l’image de toi que tu veux entretenir, par rapport à ton job, ta famille ou la société. Nope.
Il est question d’accéder à qui tu es vraiment. De revenir à la Vérité sur qui tu es.
Eh bien devine quoi : beaucoup de personnes ont peur de la Méta® et s’inventent tout un tas de raisons pour la remettre en cause :
Bon, en fait c’est pas la Méta® qui fait peur, c’est la Vérité. Mais comme la Méta® mène à la Vérité… bah on a pas trop envie d’aller voir par là, du coup.
Combien connais-tu de gens qui disent vouloir la Vérité, et quand elle se présente à eux, la rejettent ?
Cela représente la grande majorité de la population sur Terre, malheureusement.
Je dis malheureusement, oui, parce que c’est l’une des raisons pour lesquelles le monde ressemble à ce qu’il est —et aussi magnifique que puisse être une expérience terrestre, nous devons collectivement reconnaître que nous nous faisons vivre un enfer plutôt qu’un paradis.
La Vérité est au coeur de la Méta®. C’est probablement ce qui t’a attiré à elle au départ.
Et quand je dis que la Vérité est au coeur de la Méta®, c’est que la Vérité est une des racines de la Méta®.
Si tu viens à la Méta® en entretenant, dans ton coeur, le désir d’accéder à quelque chose en faisant l’économie de la Vérité —comme le confort, le bonheur, le plaisir, la sécurité… eh bien la Méta® ne t’aidera pas.
La Méta® ne t’aidera pas parce qu’elle ne le peut pas.
La nature même de la Méta® est de te conduire à la Vérité de qui tu es et de comment tu fonctionnes.
Soit tu veux la Vérité avant tout, soit tu t’en fous —mais elle ne peut pas être un deuxième choix.
La Vérité ne peut pas être associée à autre chose : on ne peut pas vouloir, en même temps, la Vérité et le confort, la Vérité et le plaisir, la Vérité et la sécurité… parce que la Vérité, c’est l’adéquation entre la réalité et comment tu la perçois, la vérité c’est de voir, penser et dire ce qui est (j’en parle en détail dans cet article), or tu n’as aucune garantie que ce qui est soit plaisir, confort et sécurité.
Le plaisir, la joie, la sérénité, le confort… peuvent arriver par la Vérité, dans le sens où accéder à la Vérité peut ensuite te mener à ça, mais ce n’est absolument pas garanti. Jamais.
Vouloir et choisir la Vérité exclut, par définition, le fait de vouloir quoi que ce soit d’autre.
Si, consciemment ou inconsciemment, tu préfères confirmer ce que tu crois, ce à quoi tu voudrais que la Vérité ressemble, la Méta® va rester là, à côté de toi, et tu n’avanceras pas d’un pouce.
Cela te semble normal et évident ? Plat et ennuyeux ?
Et pourtant… le nombre de personnes que je vois venir à la Méta® en demandant la Vérité mais incapables de l’accepter est grand.
Le nombre de personnes qui sont d’accord pour accepter la Vérité dans un petit coin de leur vie mais qui, en dehors, sur d’autres sujets, dans d’autres domaines, verrouillent les portes et se barricadent derrière leurs certitudes est immense. C’est la grande majorité.
Or il ne faut pas se tromper : la Méta® n’est pas là pour amener la Vérité sur Terre uniquement concernant qui nous sommes dans le quotidien, ou pour nous permettre de rayonner dans nos fringues.
La Méta® est là pour t’inviter à reconnaître la Vérité comme le chemin à suivre. La Vérité, point.
Pas “la-vérité-sur-mon-profil-psychologique-et-vestimentaire”.
La Vérité.
La Vérité concerne tout : qui tu es, qui je suis, notre histoire, le monde dans lequel on vit, ce qui s’y est passé, ce qui s’y passe maintenant, les lois naturelles, le fonctionnement de l’univers, tout.
La Méta® est une porte d’entrée sur la Vérité, parce qu’il faut bien commencer quelque part —et commencer par reconnaître et accepter la Vérité sur soi est un point de départ.
Mais quel intérêt d’accéder à la Vérité sur soi, si on ne veut pas de la Vérité sur le reste ?
La Méta® n’est pas là pour t’apporter des infos sur toi et ta garde-robe idéale et basta !
Elle est là pour te montrer le chemin et t’inviter à continuer à chercher. La Vérité se trouve, mais pour ça il faut l’avoir préalablement acceptée quelle qu’elle soit.
On ne peut pas vouloir la Vérité sous certaines conditions, c’est ridiculement incompatible.
Et c’est l’un des problèmes fondamentaux sur la planète aujourd’hui : on ne veut pas de la Vérité parce qu’elle dérange trop.
Oui, la Vérité est extrêmement dérangeante parce qu’on en a été protégés (et on s’en est protégés) pendant trop longtemps, ce qui fait qu’aujourd’hui nous avons une quantité énorme de choses à découvrir (soulever le couvercle), accueillir et apprendre à vivre avec.
Mais si tu lis ce message c’est que tu la cherches, la Vérité. Tu la veux. Tu as l’envie, d’une façon ou d’une autre, de contribuer à laisser le monde dans un meilleur état que tu ne l’as trouvé.
Ça tombe bien, parce que si le monde a besoin d’une chose, maintenant, c’est que nous fassions le travail difficile de nous libérer de ce qui, en nous-même, refuse la Vérité.
Nous sommes tous inter-connectés et ce que nous faisons individuellement impactera toujours, nécessairement, le collectif, à un moment ou à un autre —j’en parle dans cet article.
Nous avons tous quelque chose à faire pour rendre le monde meilleur —et grandir personnellement ce faisant.
L’objectif à viser, c’est d’aligner ses perceptions sur la réalité —quelle que soit la réalité.
Ça commence par poser l’intention ferme et sincère de voir les choses telles qu’elles sont et, dans un second temps… ne pas fermer la porte quand la Vérité se présentera.
C’est précisément ce que nous enseignons à Méta Wonderland.
Ça demande :
C’est-à-dire tout ce que nous avons soigneusement désappris depuis des années, au profit du confort, de la gratification immédiate et de la lâcheté chacun de son côté.
Nous aurons, toi et moi, des perceptions différentes de la réalité tant que nous ne serons pas parfaitement alignés sur la Vérité, ce qui va rester le cas pour beaucoup de sujets et pour longtemps, car comme je l’ai dit dans cet article la Vérité est subtile et complexe.
Mais il est possible d’avoir exactement les mêmes perceptions sur la réalité et donc, de toucher la Vérité !
C’est le cas, par exemple, lorsque nous sommes d’accord sur le profil Méta® d’une personne et qu’il ne subsiste plus aucun doute dessus.
Mon profil Méta® est Été Vibration Feu, Unda Tellus et Ligne Losange, je n’ai aucun doute là-dessus et toutes les personnes proches qui ont aiguisé leurs perceptions Méta® (et qui n’hésiteraient pas à remettre en cause mon profil si elles ne le sentaient pas juste) s’accordent là-dessus. Il s’agit de la Vérité.
À me lire, on pourrait penser que c’est dur, âpre et austère, d’aller chercher la Vérité.
Effectivement, chercher la Vérité, ce n’est pas chercher le beau, le vibrant, l’intense, le vivant, le “WOW”, le calme ou l’apaisant.
Alors on se dit : bah dis donc, en gros faut aller au charbon, trimer et en baver, c’est ça ? On aura pas le droit au réconfort, au doux et à ce qui fait du bien ? On va forcément devoir en chier ?
Oui, l’être humain est assez doué pour faire des raccourcis et des amalgames.
Pourtant, la Vérité peut conduire au beau, au vibrant, à l’intense, au vivant, au “WOW”, au calme ou à l’apaisant.
C’est juste que si c’est ce que tu cherches en priorité, tu vas le trouver : mais tu n’auras aucune garantie sur le fait que c’est vrai.
Dans le sens où tu pourras sentir du calme, mais il aura peut-être un goût d’artifice. Ou bien tu pourras te sentir vibrant mais ça va retomber direct parce que ce ne sera pas authentique.
C’est ce qui se passe quand tu cherches à créer un effet “WAOUH” et qu’après coup, tu te sens mal à l’aise parce qu’au fond de toi, tu sens que ce n’est pas vrai, que ce n’est pas toi.
Ce que l’on cherche en priorité, on va le trouver —aucun doute là-dessus.
Si ce que tu cherches, tu ne l’as pas encore trouvé, c’est peut-être que tu crois que tu cherches quelque chose alors qu’en réalité, tu cherches autre chose.
Résultat : bah résultat rien, ça n’avance pas.
Si tu cherches en priorité le confort ou la tranquillité, tu vas les trouver. Simplement, si la Vérité fait partie de tes valeurs hautes, ça risque de pas bien se mettre :
La Vérité, c’est un chemin qui mène à des espaces magnifiques (en soi et ailleurs).
Mais c’est comme pour tout : si tu t’attends à quelque chose de particulier avant même d’y aller, si tu pars avec une idée de ce que tu veux trouver, c’est cuit.
Tu n’es plus dans la curiosité et donc l’ouverture qui te permettra de recevoir tous les cadeaux, tu es dans une vision étriquée de ce à quoi la Vérité doit ressembler avant même de l’avoir rencontrée.
Tu te fermes à tout ce qu’elle a à te montrer, te donner, t’enseigner.
Aller chercher la Vérité, c’est une quête incroyable pour revenir chez soi, en soi, en passant par des chemins inattendus d’une beauté inimaginable.
C’est pour ceux qui ne sont pas sur le chemin, que ça semble dur, âpre et austère !
Alors mes 2 questions pour toi aujourd’hui sont :
Réponds-moi en commentaire, je me ferai un plaisir de te lire !
—Flora
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]]>C’est à ces questions que je vais essayer d’apporter des réponses dans cet article.
Je parle régulièrement de la Vérité, dans mes articles et dans mes newsletters —si tu ne les reçois pas, tu peux t’inscrire ici, c’est gratuit.
Et dans les commentaires et retours que je reçois sur le sujet —mais également ici et là sur la toile— je tombe régulièrement sur cette idée :
La Vérité n’existe pas, il y a des vérités.
Déjà, cette phrase est un paradoxe en soi, puisqu’elle énonce comme une vérité qu’il y a des vérités. Dire cela est une contradiction même, un non-sens.
Je suis assez perplexe de voir autant de personnes dire ou écrire cela et donc, le penser, étant donné l’impossibilité de cette phrase donc l’impossibilité de son contenu.
On complètement perdu notre capacité à réfléchir, ou quoi ?
Mais je vais mettre ça de côté, parce que ce n’est pas le seul problème de cette façon de voir et de penser la réalité, malheureusement.
Dire qu’il y a des vérités et pas une seule est, la plupart du temps, une façon erronée de dire que nous avons tous des perceptions différentes d’une même chose.
Ce qui est vrai ! Comme nous sommes des êtres uniques, avec une histoire et un vécu unique, des aptitudes uniques, un positionnement dans l’espace et le temps unique, nous avons nécessairement un point de vue unique sur chaque élément de la réalité.
Est-ce que pour autant la réalité n’existe pas ? Absolument pas.
Il faut arrêter de confondre “perception de la réalité” et Vérité.
Et le fait que nous ayons tous des perceptions subjectives ne démontre absolument pas qu’il n’existe pas de réalité objective. Au contraire, même : nos perceptions subjectives, ce sont des perceptions de quoi ? De la réalité objective, pardi !
Si nous avons des perceptions de quelque chose, ce quelque chose qui n’est pas notre perception, c’est quoi ?
Eh bien c’est une réalité objective, quelque chose qui ne dépend pas de ma perception, quelque chose sur lequel ma perception se porte.
Le subjectif n’existe que parce qu’il y a de l’objectif.
Comment peut-on imaginer avoir une perception subjective de quelque chose, sans qu’il existe quoi que ce soit d’objectif ? On perçoit quoi, du coup ?
Et quel est le lien entre la réalité et la Vérité ?
Les définitions du dictionnaire (Larousse et Robert), pour la Vérité, disent :
Dire que la Vérité n’existe pas, mais qu’il y a des vérités, en plus d’être un non-sens comme on l’a vu, ça voudrait donc dire :
L’idée qu’il existe plusieurs vérités est donc fausse.
Il n’y a qu’une et une seule Vérité.
Seulement voilà ce qu’il y a à comprendre : la réalité est subtile et complexe et contient de très nombreux niveaux différents.
Quand 2 choses semblent contradictoires, sont vérifiables et que de fait, elles se révèlent être toutes les deux vraies, c’est qu’elles n’étaient contradictoires qu’en apparence, seulement et, qu’en réalité, elles sont profondément compatibles.
Ce n’est pas parce que tu perçois un niveau de la réalité et moi, un autre, que cela veut dire qu’il y a 2 réalités !
Non il n’y en a qu’une, simplement nous avons accès, toi et moi, à deux étages différents de cette même réalité, qui en comporte beaucoup d’autres, auxquels nous avons peut-être accès, peut-être pas.
Il en va de même pour la Vérité qui est, comme je le rappelle, l’adéquation entre la pensée et le réel : la Vérité est subtile et complexe, et le fait de ne pas pouvoir l’appréhender dans sa totalité n’est en aucun cas une preuve qu’elle n’existe pas.
Certes, la Vérité est vaste. Mais ce n’est pas parce que tu n’as pas accès à toute la connaissance sur tout qu’il faut dire que la Vérité n’existe pas. Le fait qu’elle existe et le fait que nous y ayons accès, sont 2 choses bien différentes.
La Vérité existe et avec elle, la possibilité d’avoir raison ou d’avoir tort.
Il y a quelques temps j’avais fait une publication qui avait généré quelques réponses qui, une fois de plus, étaient dans le déni de la réalité et donc de la Vérité.
Quelle était donc cette publication ? La voici :
Les gens pardonnent plus facilement à quelqu’un qui avait tort qu’à quelqu’un qui avait raison.
—Albus Dumbledore
Ce que certains ont rétorqué, c’est que personne n’a raison ou personne n’a tort et que, finalement, ces concepts sont ce qui entrave la possibilité de pardonner.
Honnêtement, quand j’ai lu ça, j’ai râlé et levé les yeux au ciel.
Pourquoi ? Parce que ce que je lisais, dans ces messages, était encore une fois un contresens (en plus d’être condescendant) et donc, fait partie de ce qui entretient le chaos.
D’abord, je déteste la bien-pensance. Ici, c’est cette espèce de pensée fourre-tout new age qui dit que tout est juste, que le bien et le mal n’existent pas et que donc, personne n’a jamais raison ou tort.
C’est parfaitement faux, comme on l’a vu.
Qu’est-ce qui fait qu’autant de gens adhèrent à cette idéologie ? Eh bien parce que c’est parfait pour rester dans le confort de sa tête et se donner l’illusion d’être spirituel.
Sauf que ce n’est pas de la spiritualité, c’est être mou du cul. C’est une façon d’éviter de se confronter à la réalité dans laquelle on n’est pas d’accord, dans laquelle on a des envies et des élans mais on a peur de le dire, etc.
Ensuite, c’est une façon de venir se placer au dessus de la réflexion du commun des mortels qui, le pauvre, n’a pas accès à cette vérité spirituelle : “moi tu comprends, j’ai compris qu’il n’y a pas de vrai ou de faux, je suis au-delà de ces notions.”
“Du coup, je viens t’apporter une vérité : il n’y a pas de vérité.”
Cherchez l’erreur.
La Vérité existe et si tu prends le temps d’y réfléchir sincèrement, tu le sais —c’est juste que c’est beaucoup plus confortable de se raconter qu’elle n’existe pas.
Il est devenu sophistiqué et intelligent de remettre en cause son intuition et son instinct profond.
Je ne nie pas cette idée que tout puisse être juste sur un certain plan du vécu, mais ce n’est absolument pas le sujet.
Ici, Albus Dumbledore parle de vrai et de faux. De vérité et de mensonge.
Or nous vivons dans un monde concret, ce qui n’exclut pas qu’il soit également immatériel, mais il y a des faits, des choses dont on peut attester communément.
C’est d’ailleurs ce qui fait qu’on peut vivre ensemble : parce qu’on s’appuie sur une base commune objective :
Tout ça, ce sont des éléments objectifs dont tout le monde peut attester.
Dire que le vrai et le faux, ou que “avoir raison” ou “avoir tort”, ça n’existe pas, c’est faux et dangereux : qu’est-ce qui se passe si quelqu’un vient me dire que c’est Robert Pattinson qui a interprété le rôle d’Harry Potter, que je me suis mariée le 15 juin 2012 ou pire, que je suis Hiver ?
Bah c’est faux, la personne qui dit ça a tort.
Sur ces sujets, les enjeux sont assez bas. Mais si on commence à parler de quelque chose qui serait arrivé à tes enfants, ou de ta santé… qu’en est-il ?
Si on a envie de rajouter de la lourdeur et des histoires sur ces mots qui font peur, on peut interpréter ce que je dis comme une volonté de ma part de vouloir bien appuyer sur le fait que je suis évidemment bien bien supérieure à la personne qui a tort, qui elle est minable.
Si on a pas envie de se raconter d’histoire et qu’on veut regarder la réalité telle qu’elle est, on peut lire la phrase et la comprendre pour ce qu’elle dit, sans l’interpréter et surtout, sans me prêter d’intentions.
Parce que sérieusement : c’est quoi le problème, avec le fait que le vrai et le faux existent ?
Dire que le vrai et le faux n’existent pas, que personne n’a ni raison ni tort, c’est ce qui crée le chaos.
C’est ce qui fout le bordel : on nie des éléments fondamentaux de la réalité et on fait une espèce de soupe saupoudrée de spiritualité, qui vient empêcher tout élan naturel de se rapprocher de la Vérité.
Oui, parce que la Vérité, naturellement, elle nous attire. C’est normal : la vérité, c’est de la lumière. On a tous besoin de lumière pour appréhender le monde et avancer, en tant que personne et en tant qu’âme.
Vouloir la Vérité, c’est choisir d’embrasser la lumière, c’est accepter de se confronter à la réalité plutôt que de chercher à rester dans le confort des illusions dans lesquelles on a grandi.
C’est choisir de mettre de côté sa peur et son inconfort pour se mettre au service de la conscience, de la justice et de l’amour —qui sont, elles aussi, de la lumière.
La lumière de la Vérité, elle peut être grisante quand elle éclaire la beauté, mais elle peut être très confrontante quand elle éclaire une réalité qu’on avait pas envie de voir. Et c’est là que nous avons collectivement un gros effort à faire : continuer à chercher la Vérité même quand elle est confrontante et dure à recevoir.
Parce que plus nous la rejetterons, plus il sera difficile d’en reprendre le chemin.
Dans tous les cas, la vérité, c’est l’endroit où il n’y a pas de projection, pas de croyance, juste ce qui est. Et c’est quand il est face à ce qui est, sans projection et sans croyance, que l’humain vit l’amour et la beauté.
Ces réflexions, qui posent qu’il n’y a pas de vrai ou de faux, de raison ou de tort, elles nient une partie de la réalité dans laquelle nous vivons.
Elles viennent saper cet élan innocent et vivant en se faisant passer pour une belle pensée sage et spirituelle, inclusive et “dans l’amour” puisque sans opposition apparente.
En réalité, cette vision nous coupe du vivant, de la réalité et donc de l’amour.
C’est une erreur de compréhension aux conséquences lourdes, non ?
Je vois dans le fait que beaucoup aient accepté cette notion de “plusieurs vérités plutôt qu’une seule” un glissement dangereux vers une déconnexion de la réalité, une déconnexion de ce qui est, de ce qui est là et de ce qui est vrai.
C’est une tendance trèèèès en vogue en ce moment d’utiliser cette idée pour se planquer : plus besoin de se positionner ni de chercher si ce qui est dit est vrai ou pas… je m’en fous, la vérité n’existe pas !
L’autre peut me dire sérieusement qu’il est un chat ou un lapin déguisé en homme, puisque c’est sa vérité, je vais pas aller le contredire.
Eh bien cette façon de laisser passer et d’entretenir ce qu’on sait être faux pour surtout ne pas blesser l’autre, ne pas lui “faire de mal”, ne pas confronter son opinion à celle de quelqu’un d’autre parce qu’elle est différente… c’est vraiment de la merde.
C’est préférer le confort à la Vérité.
C’est prétexter mettre la gentillesse en avant alors qu’il s’agit de lâcheté.
C’est prétexter agir avec tolérance et acceptation alors qu’il s’agit d’indifférence et de mépris pour l’autre —puisque je le laisse s’enfoncer dans son mensonge.
Et c’est ce qui est à la racine du chaos.
Oui, mesdames et messieurs, la douceur et les paroles réconfortantes ne sont pas toujours de l’amour ni de la bienveillance ! Il faut se réveiller.
La Vérité est en enjeu fondamental pour tout homme et toute femme qui veut récupérer du pouvoir sur lui ou elle-même et sur sa vie. C’est accessoirement le seul chemin qui conduit vers l’amour et la lumière.
Si dans tes objectifs de vie, il y a “plus d’amour” et “plus de lumière” sous une forme ou sous une autre, tu ne pourras pas faire l’économie de choisir la Vérité. Ou alors, tu n’atteindras pas réellement tes objectifs.
S’il y a une chose pour laquelle il est essentiel de se battre aujourd’hui, c’est la Vérité justement. C’est bien pour ça qu’on nous encourage par tous les moyens à croire qu’elle n’existe pas.
Si l’Histoire que tu as apprise religieusement à l’école ne t’a pas suffit, ces dernières années ont du bien enfoncer le clou, non ?
N’as-tu pas observé à quel point la Vérité a été malmenée ? N’as-tu pas observé à quel point il faut se battre chaque jour pour avoir accès à ce qui est vrai, non seulement face aux quelques psychopathes qui cherchent à contrôler l’humanité mais surtout —et c’est là le plus grave— face à toooooutes les personnes qui font bien ce qu’on leur dit de faire au quotidien ?
L’effacement progressif de la Vérité de nos vies, c’est à nous-mêmes que nous le devons. Nous avons perdu de vue l’importance de la Vérité et avons fini par douter de son existence.
Ce n’est pas l’extérieur qui va nous apporter la Vérité sur un plateau : c’est à nous de la vouloir sans condition et de nous entraîner à la reconnaître quand elle est sous nos yeux. C’est à nous de la chercher, la trouver et la prendre —c’est-à-dire agir à partir de ça.
Nous pourrons parler d’une humanité saine lorsque la majorité vivra dans la Vérité, c’est-à-dire que ce qu’elle pense et dit correspond à la réalité. Comment on s’y met ? J’en parle dans cet article.
Il ne s’agit même pas seulement de mensonge ! Mais de voir clairement et reconnaître les choses telles qu’elles sont.
Quand je vois quelque chose se passer et que je le décris de façon décalée, erronée, je ne suis pas dans la Vérité.
Cela ne veut pas dire que je mens, ni que j’ai fait quelque chose de mal, je ne parle même pas forcément de mes actes. Cela veut dire j’ai le système de perceptions tellement encrassé que je ne suis même plus capable de distinguer un chat d’un lapin.
Ce n’est pas vivre dans la Vérité, ça : c’est vivre dans l’insalubrité intérieure. Et c’est, pour l’instant, l’état général de la planète : l’insalubrité intérieure.
Nous pourrons parler d’une humanité saine lorsqu’il y aura adéquation entre la réalité et l’homme qui la pense, que la connaissance et l’expression seront conforme au réel —pour reprendre les termes des dictionnaires.
Qu’on se mette à appeler un chat, un chat.
Parce que c’est la connaissance de la Vérité qui libère.
Et tu conviendras que si déjà on commence à mettre en doute la notion de Vérité, clairement, y a du boulot !
C’est ce qu’on s’emploie à faire à Méta Wonderland.
Dis-moi ce que tu retiens de cet article en commentaire, je me ferai un plaisir de te lire !
—Flora
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]]>Tu noteras qu’il y a une différence entre être le créateur de sa réalité et prendre la responsabilité de sa vie : dans le premier cas, c’est toi qui es à l’origine de tout ce qui se passe dans ta vie (ce qui est faux, j’ai vendu la mèche, on en reparle juste après) et dans le deuxième cas, tu es responsable de ce que tu décide de faire de ce qui se passe dans ta vie.
Ha. Tu sens la différence ?
Je viens de le dire : ce n’est pas toi qui crées ta réalité —en tous cas pas entièrement.
Évidemment, tu es en partie responsable de ce qui se passe dans ta vie, rendons à César ce qui appartient à César —mais en partie seulement. Il est erroné de penser que tu es le créateur tout puissant de ce qui se passe dans ta vie.
Ce que je veux démonter avec cet article, c’est cette hypothèse selon laquelle chacun de nous crée sa réalité et qu’il suffit de travailler sur soi, travailler sur son mindset ou travailler sur son “taux vibratoire” pour manifester (berk) une vie exactement comme on la veut.
Cette hypothèse est fausse.
Il faut faire la différence entre :
Nous avons du pouvoir sur ces 2 choses-là mais c’est sur le comment on le vit que nous avons le plus de pouvoir.
Nos décisions et nos actions ont un impact certain sur nos vies personnelles.
Ces décisions et ces actions s’ajoutent à celles du collectif et forment une réalité complexe et commune à tous.
Enfin, nous sommes entièrement responsables de comment nous utilisons ce qui se passe dans notre vie, ce que nous décidons d’en faire (comme je l’explique ici).
Comme tu peux le voir, nous avons du pouvoir à différents niveaux, mais ce pouvoir se mêle à tout ce qui concerne le collectif, dont nous faisons partie, qu’on le veuille ou non.
Tu as bien lu ce que j’ai écrit, j’ai parlé de collectif.
Il faut arrêter de penser que nous sommes chacun dans notre coin, dans notre bulle, à manifester notre réalité indépendamment de ce qui se passe autour.
Ce que nous faisons ou ne faisons pas, ce que nous disons ou ne disons pas, ce que nous refusons ou acceptons, tout ça a un impact sur notre vie personnelle mais aussi sur la vie du collectif humain.
Tout ce que l’individu fait impacte le collectif et tout ce que fait le collectif impacte l’individu.
Parfois de façons subtile, parfois de façon très visible. Il faut être dans le déni de la réalité pour ne pas le voir.
Exemple #1 :
Quand J.K. Rowling écrit un livre et se démène pour le faire éditer, que ce livre s’appelle Harry Potter et qu’il devient un best seller, une légende dont absolument tout le monde a entendu parler et qui inspire des millions de personnes partout sur le globe, c’est l’individu qui impacte le collectif.
Exemple #2 :
Quand les pompiers de Guadeloupe s’unissent et s’insurgent contre l’obligation de se faire injecter en 2021, créent des émeutes et qu’ils finissent par obtenir gain de cause, ce qui fait qu’un pompier là-bas, même s’il n’a pas participé au mouvement, peut continuer à exercer son métier sans se faire injecter, c’est le collectif qui impacte l’individu.
Nous ne créons pas chacun notre réalité indépendamment des autres. Nous la créons individuellement ET collectivement.
Pour réussir à nous créer une vie libre et nourrissante sur Terre, nous avons chacun à agir sur 2 niveaux :
Ce post n’a rien à voir avec un discours moralisateur woke ou éco-militant.
Il a tout à voir avec le fait que nous sommes une humanité globalement docile et soumise à une poignée de psychopathes, parce que le collectif le veut bien.
Or le collectif est une somme d’individus. Ce que le collectif accepte, c’est ce que la somme d’individus accepte.
Et ce que la somme d’individus accepte est entièrement en lien avec ce qu’elle croit qui est possible ou pas, comment elle pense que le monde fonctionne.
Et bah petit reality check : ce que tu fais et penses impacte la vie des autres et ce que font et pensent les autres impacte ta vie.
Tu n’es pas le dieu tout puissant de ton univers, tu es une cellule qui crée avec tout le reste des cellules du corps “Univers”.
Tu es en charge de ce qui se passe dans ta cellule, mais ce qui se passe dans ta cellule est impacté par ce qui se passe en dehors. Ce qui se passe dans ta cellule impacte également ce qui est en dehors.
Et tu n’es pas à l’abri que des cellules cancérigènes cherchent à te bouffer à un moment où un autre, alors que vous viviez en bonne harmonie jusque là !
Offense-toi autant que tu veux, ça changera pas cet état de fait.
Tu crées, avec nous tous, les autres humains, notre réalité collective.
Tu es 100% responsable de ce que tu décides de faire de la réalité, oui. Mais tu ne crées pas 100% de la réalité.
Il faut vraiment apprendre à faire la différence entre ce qui se passe à l’intérieur de toi, sur lequel tu as tout le pouvoir (même si parfois il est difficile à manier, même si des fois tu ne sais pas comment l’utiliser) et ce qui se passe en dehors de toi, sur lequel tu as un certain pouvoir.
Dans le milieu du dev perso et du coaching magique on entend partout cette idée qu’on est seul créateur de notre réalité. C’est faux, nous sommes tous co-créateurs de notre réalité collective et ensuite, nous sommes chacun créateurs de comment cette réalité collective est vécue et alchimisée intérieurement. C’est pas tout-à-fait pareil !
C’est comme le business du make-money : on a envie d’y croire alors on l’affirme, ce qui attire des gens qui ont envie d’y croire, alors ça nous renforce dans notre croyance…
Si tu fais partie de ceux qui pensent libérer les gens en leur enseignant que tout est possible et qu’ils peuvent être ce qu’ils veulent, qu’ils sont comme une toile vierge ou une page blanche et qu’ils peuvent inventer ce qu’ils sont et se réinventer chaque jour au gré du vent ou de leur humeur, sache que tu n’élèves pas le collectif, tu contribues à maintenir son asservissement.
Si tu fais partie des gens qui pensent élever le collectif en enseignant les mystères de la manifestation par le “recalibrage énergétique” (en gros, tu fais payer des accompagnements cher, dans lesquels tu enseignes comment créer des accompagnements chers) parce qu’en faisant ça, tu penses permettre à des gens d’accéder à de nouveaux paliers financiers, sache que tu n’élèves pas le collectif, tu contribues à maintenir son asservissement.
Pourquoi ?
Parce que tu relaies des mensonges.
Parce que tu fais croire aux autres qu’ils ont du pouvoir à des endroits où ils n’en ont pas, ce qui les empêche d’utiliser leur réel pouvoir —ce qui est ton cas également si tu fais ça de bonne foi.
Parce que tu les entretiens dans l’idée qu’ils sont dans leur monde, coupés du reste de l’humanité, que leurs décisions et leurs actions n’ont pas d’impact sur le reste du monde et qu’ils peuvent continuer à s’occuper de leur nombril sans que ça ne nuise à personne —pire, en leur vendant l’idée qu’en s’occupant de leur capacité à acheter toujours plus de champagne et de sacs Chanel, ils œuvrent pour le bien collectif.
Cette idée que nous sommes les créateurs tout-puissants de notre réalité, je ne sais pas d’où elle vient. Rapidement, comme ça, je dirait qu’elle vient soulager (mettre un pansement sur) 2 peurs profondes :
Collectivement, nous n’avons pas besoin de plus de techniques ou de bla bla sur comment manifester une vie de rêve —la plupart de tout ce qui est dit est faux et le résultat est en réalité une redécoration carcérale.
Nous avons besoin de plus d’individus qui s’engagent sincèrement sur le chemin de la Vérité et qui développent leur courage au quotidien.
Le courage de continuer à chercher, trouver et dire la Vérité, même et surtout quand elle est dure, même et surtout quand elle perturbe, même et surtout quand personne ne veut l’entendre —la Vérité, j’en parle en long en large et en travers dans cet article.
C’est la route la plus difficile, mais les conséquences à long terme seront profondément positives pour l’individu ET pour le collectif.
C’est la connaissance de la Vérité qui libère —et ça commence par reconnaître quand quelque chose que l’on diffuse largement est faux.
Fais-moi part de ton point de vue et dis-moi en commentaire ce que tu retiens de cet article, je me ferai un plaisir de te lire.
—Flora
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]]>Et d’abord, est-on vraiment responsable de sa vie ?
Es-tu responsable de ta vie à 100% ? Oui.
Si tu n’en es pas persuadé, je te laisse réfléchir à cette question : si ce n’est pas toi, qui en est responsable ?
Personne, à part toi.
Tu es seul maître à bord de ta vie et, même si tu reçois, à chaque instant, des éléments, des informations, des événements, des projections, des attaques, des cadeaux, des histoires, des jugements, des emmerdes, des soutiens, des réponses, des accidents… de l’extérieur, c’est ce que toi, tu décides de faire de tout ça qui crée le tissu de ta vie.
Et ce que toi, tu décides de faire de tout ça t’appartient à 100%. Personne ne peut te le retirer, personne ne peut venir à l’intérieur de toi, se mettre à ta place et utiliser ces 100% de responsabilité.
Tes parents ont été tes parents jusqu’à ce que tu sois assez grand pour devenir tes propres parents.
Aujourd’hui ton père, c’est toi. C’est à toi qu’il revient de prendre en charge ton éducation, ta croissance intérieure, tes connaissances, ta conscience, ta capacité à aller de l’avant, à construire et à devenir une personne solide intérieurement, sur qui toi-même tu peux compter, mais aussi tes proches.
Aujourd’hui, ta mère c’est toi. C’est à toi qu’il revient de prendre en charge ton état intérieur, tes blessures et tes traumas s’il t’en reste, ton niveau d’énergie, ton bien-être, ta santé, ta capacité à aimer et à être là pour les autres, à devenir une personne saine intérieurement, sur qui toi-même tu peux compter, mais aussi tes proches.
Tu es ton père et tu es ta mère, à 100%.
Regarde attentivement dans ta vie là où tu reproches à une personne, à un groupe, à une institution ou à toute autre entité :
Comment cela se traduit ? Par une insatisfaction dans un ou plusieurs domaines de ta vie :
Regarde ça attentivement.
Ça, c’est ce qu’on attend de ses parents quand on est enfant.
Tout ça, quand on est enfant, c’est normal de l’attendre.
Mais tu n’es plus un enfant. C’est fini.
Si certains besoins n’ont pas été comblés chez l’enfant, l’adulte peut se retrouver enfermé dans des schémas relationnels de dépendance, sans s’en rendre compte.
Ce que tu attends potentiellement de l’extérieur aujourd’hui, c’est ce qu’un enfant attend de ses parents.
Si c’est ton cas, c’est que tu mets dans ta relation avec les autres et avec le monde une dynamique parent-enfant moisie qui ne va pas t’aider, puisque tu te mets en position d’attente et de “ceci m’est dû”.
Je pars du principe que c’est le cas pour toi, car je ne connais personne qui n’expérimente pas ça dans sa vie aujourd’hui, ne serait-ce qu’un petit peu, quelque part.
Moi-même, je peux observer des résidus d’attentes enfantines chez moi, parfois. Et il m’appartient de m’en occuper, d’en prendre soin pour ne pas les laisser diriger ma vie.
Voici ce qui se passe lorsqu’on ne fait pas le ménage de ces attentes déçues, en soi :
Avec toutes les casquettes que je porte ne serait-ce que professionnellement (formatrice, enseignante, accompagnante, chef d’entreprise, manager d’équipe…) j’observe ce fonctionnement à tous les étages.
Certaines attentes sont parfaitement justifiées : dans l’absolu, une attente n’est pas un problème.
Je peux attendre de mon fournisseur de téléphone qu’il me permette de téléphoner, parce que je paie pour ce service. Si mon attente n’est pas satisfaite, je vais d’abord vérifier si ma dernière facture a bien été réglée ou s’il y a un incident sur le réseau, puis je vais simplement le contacter pour l’informer du problème et demander à ce qu’il soit résolu.
C’est quand on est sur des attentes dans la relation humaine, que ça devient souvent plus compliqué, parce qu’il est difficile de quantifier la reconnaissance, la liberté, l’espace, la prise en considération… Ça ne fonctionne pas comme un service téléphonique qui lui, marche ou ne marche pas comme il est écrit sur le contrat, point.
Quand on fait du dev perso ou qu’on arrive au coaching parce qu’on en avait marre de subir sa vie, on peut se sentir regonflé à bloc, plein d’affirmation et dans son bon droit d’aller dire à l’un ou à l’autre ce qu’on attend et qu’il nous doit ceci ou cela. Du respect, de l’écoute, de la reconnaissance, de la prise en considération… tous ces trucs inquantifiables, justement.
Sur le moment ça fait du bien, parce qu’on a osé s’exprimer, on a osé poser ses besoins, on a osé dire ce qu’on voulait. On estime que l’autre n’est pas là où il devrait être, ne fait pas ce qu’il devrait faire, qu’il exagère en disant ceci ou cela.
Est-ce que pour autant, c’est juste ?
Si tes attentes sont légitimes parce qu’on est sur une entente claire au départ, comme on l’a vu plus haut, oui.
Mais si tes attentes sont implicites parce que “bah quand même, c’est évident, non ?” ou qu’elles concernent la dynamique interne de la relation avec de l’inquantifiable, il y a de grandes chances que ce soit celles d’une petite fille ou d’un petit garçon qui n’a pas eu l’espace ou l’autorisation pour les exprimer, plus tôt dans sa vie.
Et alors là, non, ce n’est pas juste.
Il te revient de prendre soin de toi et de tes attentes de l’époque qui n’ont pas pu être entendues. Il te revient la responsabilité de ce qui n’a pas été fait comme tu l’espérais, quand tu étais plus jeune.
Ce n’est pas aux personnes de ta vie de maintenant de réparer ce qui ne t’a pas été donné plus tôt.
Il te revient la responsabilité de nourrir tes besoins physiques, émotionnels et intellectuels avant de te présenter aux autres pour créer des relations propres avec eux —et pas des relations dans lesquelles, sans faire attention, tu vas vider ton réservoir émotionnel de frustration, de tristesse, de désespoir, de peurs et d’attentes déçues.
Il ne s’agit pas de se faire violence à nouveau en se forçant à “régler tous ses problèmes” d’un coup, parce que là tu ferais simplement glisser les attentes que tu avais sur l’extérieur, sur toi-même : il faudrait devenir le super-parent.
Il s’agit de voir à quel point tu apportes, dans chaque instant de ta vie, ce que tu n’as pas résolu. C’est le premier pas vers l’allègement de ta vie et de tes relations.
Il faut faire la distinction entre :
Ce sont deux choses bieeeeen différentes.
Parfois, tu vas croire que tu partages avec transparence ce que tu vis alors que dans l’énergie, subtilement, tu es en train de reprocher à l’autre ce qu’il a fait, pas fait ou mal fait. Mais c’est déguisé en “moi je suis adulte, je prends la responsabilité de ce qui m’appartient”.
En apparence c’est propre mais dedans, c’est moisi. Je suis sûre que tu as déjà fait l’expérience de ce type d’échange, déjà, en tant que “receveur”. Comment l’as-tu vécu ?
Arrêter de vivre comme un enfant, ça demande de prendre conscience, déjà, que c’est ce qu’on a fait jusqu’à maintenant. Un peu, beaucoup, très souvent ou tout le temps, peu importe.
Si tu ne regardes pas avec sincérité ce que tu fais et d’où ça vient, en toi, il n’y a aucune raison que ça change.
Comment prendre la responsabilité de ta vie ? En acceptant ça comme un fait, déjà.
Tu es 100% responsable de ta vie.
Puis en posant l’intention, avec sincérité, de reprendre ta responsabilité à 100% et te donner la possibilité de l’incarner dans la matière petit à petit —oui, parce que ça va pas se faire du jour au lendemain, dans les faits !
Ça va te demander un examen régulier de ce que tu fais et ce qui, en toi, te pousse à le faire et à le faire comme ça.
Ça va te demander de regarder attentivement ce que tu mets, toi, comme énergie dans chacune de tes relations. Tes relations à toi, tes relations aux autres, tes relations aux choses, tes relations aux événements, tes relations à la vie… toutes tes relations.
Ça va te demander de faire le choix de la Vérité.
Quelles dynamiques est-ce que tu crées dans tes relations ?
Quel rôle donnes-tu, consciemment ou pas, à la personne ou à l’entité qui est face à toi ?
La réponse “ah mais c’est pas moi qui ai créé cette dynamique, c’est lui qui l’a instaurée donc j’en suis tributaire” est à côté de la plaque : une dynamique, elle se crée à 2.
Si l’autre joue à un jeu qui ne te plaît pas, si l’autre se pose comme ton père ou ta mère dans la relation et que ça ne te convient pas, tu peux le dire voire même, refuser la relation tant qu’elle reste en ces termes ou même, soyons fous, définitivement ! Tu es grand, non ? T’as le droit de faire ce que tu veux.
Dans toute situation et à tout moment, tu peux toujours :
Tu reprendras la responsabilité de ta vie en prenant la décision sincère de nettoyer, en toi, ce qui crée ce chaos, ce qui fait que tu te places encore parfois, comme un enfant par rapport aux autres.
C’est comme ça que tu vas prendre, petit-à-petit, ta place d’homme ou de femme que tu es, dans le monde. C’est tout ce que je te souhaite.
Dis-moi en commentaire ce que tu retiens de cet article, je me ferai un plaisir de te lire !
—Flora
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]]>L’article Savoir ce qui te va, ou savoir t’écouter ? est apparu en premier sur Méta Wonderland.
]]>On pourrait penser que ces 2 axes sont divergents, qu’ils ont des objectifs opposés :
On pourrait penser qu’en se connaissant extrêmement bien, on pourrait finir par ne plus avoir besoin de s’écouter. Bah oui, si tu sais précisément ce que tu aimes et ce qui te convient, pourquoi perdre du temps à te sonder intérieurement ? Tu connais déjà la réponse.
Est-ce que nos 2 axes de travail sont alors incompatibles ? Est-ce qu’on fait n’importe quoi, à Méta Wonderland ?!
Pour commencer, je tiens à revenir sur le fait que Méta Wonderland est une école et que donc, nous enseignons ! Ce que nous mettons à ta disposition, nous le faisons avec une pédagogie spécifique qui vise non pas à faire entrer des informations machinalement dans ton cerveau, mais de t’aider à les comprendre avant de t’en saisir pour les mettre en application, si tel est ton souhait.
À Méta Wonderland, nous sommes persuadées que la connaissance libère —encore faut-il avoir les outils pour appréhender la connaissance.
Je ne vais pas chercher à faire tenir le suspens plus longtemps : en réalité ces 2 axes nous emmènent dans la même direction, celle d’une meilleure connaissance de toi-même et d’une meilleure utilisation de toi-même, parce que tu connais tes fonctionnements naturels de mieux en mieux.
Mais pourquoi cette apparente opposition ? Effectivement, il semble que savoir ce qui nous va entre en conflit avec le fait d’apprendre à s’écouter.
D’un côté, on a cette idée qu’il est possible de savoir ce qui nous va avant même d’avoir essayé, avant d’avoir testé et donc, de n’avoir pas ou plus besoin de faire l’effort de s’écouter, intérieurement, pour avoir la réponse à la question : “est-ce que cela me convient ?”.
De l’autre côté, on a la notion de confronter les informations extérieures avec ce qui se passe à l’intérieur pour sentir, avant de décider.
Cette idée que quand on sait ce qui nous va, on a plus besoin de s’écouter est en partie vraie et en partie fausse et pour le comprendre, je te propose d’aller regarder de plus près ce que fait / permet la Méta®.
La Méta® est un outil d’analyse de l’énergie et de l’apparence physique qui donne accès à tout un tas d’informations fondamentales et précieuses sur soi-même. Elle met en lumière notamment :
Ces informations sont directement exprimées par ton corps et ton énergie : la Méta® n’est que le lexique qui permet de les traduire dans un langage que tu pourras comprendre, pour ensuite pouvoir utiliser ces informations.
Autrement dit, ce que la Méta® va t’apporter, ce n’est pas nous qui en décidons : il ne s’agit pas de te donner un avis intellectuel, qui serait tout-à-fait personnel et donc complètement inapproprié, sur toi et ce qui te convient.
À Méta Wonderland, nous ne sommes pas là pour te conseiller sur un style ou des tendances qui pourraient te convenir : nous sommes farouchement opposées à cette façon d’envisager l’accompagnement et le conseil, qui ne respecte en rien l’humain.
Les informations que tu vas découvrir de toi-même sont sacrées et universelles, elles ne dépendent pas de nous : nous les avons simplement rendu accessibles, nous avons défriché le chemin qui te permettent d’y accéder.
Connaître ces informations a beaucoup d’avantages, je vais surtout m’attarder sur ces deux-là :
Quand on commence à tourner son regard vers soi pour trouver des réponses, on peut se sentir démuni : par où commencer ? Comment savoir si ce que je fais va dans le bon sens ? Où diriger mes recherches ? Qu’est-ce que je cherche, finalement ?
Quel que soit l’objectif de ta vie, je pense fermement qu’une meilleure connaissance de toi-même et de tes fonctionnements naturels est un atout de taille. Il est bien plus facile de se lancer dans des projets, quels qu’ils soient, quand on connaît ses forces et ses particularités personnelles : tu pourras mieux sentir si ton projet est ajusté à ta personne, tu auras plus d’outils pour te diriger, tout au long du projet (comme une boussole interne) mais tu pourras aussi faire appel à des personnes, des talents ou des forces complémentaires, si besoin.
Pour en revenir à la Méta®, savoir rapidement quels sont tes fonctionnements naturels et tes besoins profonds et connaître les vêtements et les accessoires qui soutiennent ton énergie inconditionnellement, c’est une façon de mettre le turbo dans ton évolution personnelle.
C’est une façon de gagner du temps : plutôt que de tâtonner et d’explorer l’entièreté de ce qui existe, dans une tentative de ne rien exclure a priori, et de passer des années à chercher qui tu es vraiment et ce qui te va, ici la route est balisée.
Et c’est là que ça devient subtil : la route est balisée non pas pour que tu fasses l’économie de sentir, mais au contraire pour t’inviter à écouter toujours plus finement ce qui est vrai pour toi, ce qui te convient à toi.
La Méta® peut te donner des indications très précises, mais son rôle n’est pas de se substituer à l’écoute de toi-même : il est de te pousser à t’écouter toujours mieux.
Maintenant, en quoi le fait de savoir ce qui te convient, pourrait t’aider à apprendre à t’écouter ? Eh bien c’est très simple : à Méta Wonderland, nous ne t’apportons pas d’information sans t’inviter à les confronter à ce que tu sens.
L’objectif de notre travail n’est pas de nous substituer à ta sagesse intérieure, car alors nous deviendrions une énième référence externe et ne serions pas à ton service.
Des références externes, tu en as déjà beaucoup et, en tant qu’être humain, notre travail intérieur actuel n’est pas de s’en créer de nouvelles ou de renforcer les existantes, mais bien de retrouver notre souveraineté : reprendre le pouvoir que nous avons donné à l’extérieur pour le remettre à notre coeur.
Non : ce que nous te proposons, en même temps que nous t’apportons ces informations sur toi-même, c’est de les confronter à ton ressenti et à ce que te dit ton coeur, justement :
Eh oui : l’intérêt de ne pas prendre ce que nous te livrons pour argent comptant, c’est aussi de vérifier avec toi la justesse du profil Méta® que tu es en train d’établir avec nous.
La Méta® est subtile : il s’agit d’observer et d’analyser l’énergie que tu exprimes à chaque instant et, pour plein de raisons, il arrive parfois qu’une partie de ton profil nous échappe, que nous ne la reconnaissions pas d’emblée.
Prendre le temps d’écouter intérieurement ce qui se passe pour toi quand tu reçois ces nouvelles informations sur ton profil, c’est aussi une façon de les passer au filtre de ton ressenti afin d’en vérifier la validité.
Ce n’est pas parce que tu n’es pas à l’aise ou que tu rejettes une information qu’elle est fausse, attention… ton système de protection peut aussi chercher à te protéger de la vérité.
Mais c’est dans cette ouverture à ce qui est là pour toi, à l’intérieur, que tu pourras petit à petit faire le tri de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas.
Le processus de découverte de ton profil Méta® que nous te proposons a donc 2 objectifs :
En te livrant des informations précises et pointues sur qui tu es réellement, au delà des masques et des protections de l’ego, nous t’aidons à mettre le doigt sur des éléments naturels constitutifs de qui tu es, de ton essence, ce qui te permet de les reconnaître pleinement et donc de pouvoir t’appuyer dessus.
Mais ce n’est pas tout : recevoir ces informations va te permettre de les mettre à l’épreuve du concret : est-ce que c’est vrai ? Est-ce que je peux voir ça dans ma vie et dans ce que je suis ?
Reconnaître ce que tu es fondamentalement, naturellement, peut passer par le déblocage d’un noeud, si noeud il y a, et donc être un peu inconfortable au départ. Mais le résultat est toujours le même : c’est une libération.
En voyant plus clairement et plus finement qui tu es, tu te libères des histoires, des jugements et des interprétations sur toi-même auxquelles tu adhérais inconsciemment, avant. Tu les laisses partir pour ne garder que l’essentiel : ce que tu es.
Et quand tu commences à reconnaître ce que tu es réellement, que tu identifies certaines forces, certaines facilités et certaines préférences chez toi, cela te permet de mieux les distinguer de ce qui n’est pas toi.
C’est une aide considérable : cela te donne une prise, une amorce pour entrer dans ce travail de tri intérieur entre ce qui fait partie de toi et ce qui fait partie de ce que tu as accepté ou internalisé pour traverser certaines épreuves.
Comme tu le vois, penser que la Méta® va t’aider à ne plus te poser de question, à ne plus prendre le temps de sentir, c’est une illusion et ce n’est pas souhaitable —à moins que tu ne souhaites devenir un robot sans coeur, mais si tu lis ce post, a priori ce n’est pas le cas.
Ce qui va se passer avec la Méta®, en revanche, c’est que tu vas développer de nouveaux circuits d’écoute, à l’intérieur de toi. Les petits passages caillouteux et pleins de ronces que tu n’empruntais pas souvent vont s’élargir et devenir plus simples et agréables à utiliser.
Avec le temps, tu reconnaîtras toujours plus facilement les informations venant de l’extérieur comme vraies ou fausses et tu pourras affiner tes ressentis comme tu ne l’imagines même pas aujourd’hui.
Pour te donner un petit exemple, aujourd’hui quand je cherche des vêtements, il m’arrive de ne pas prendre quelque chose qui, sur le papier, est à peu de choses près parfait pour mon profil Méta®. En moi je sens de la fermeture, je sens qu’il n’y a pas de joie, comme c’est le cas quand quelque chose me convient vraiment. Ça fait “meh”. Parfois je comprends pourquoi sur le moment, mais parfois, c’est un peu plus tard que l’explication rationnelle apparaît : la couleur était en fait un tout petit peu trop forte ou au contraire pas tout-à-fait assez vive, pour que le vêtement soit pleinement satisfaisant. Et ces informations, je n’y aurais pas eu accès si j’étais restée dans l’application systématique de ce que je sais grâce à la Méta®, sans mettre mes connaissances à l’épreuve du ressenti.
Voilà pourquoi à Méta Wonderland, nous travaillons sur ces 2 axes en même temps : t’apporter des informations toujours plus précises et qualitatives sur qui tu es, et t’inviter à confronter ces informations avec ce que tu sens, toi.
C’est le seul moyen de t’aider à récupérer ta souveraineté, et c’est notre mission.
Dis-moi en commentaire ce que tu retiens de cet article, je me ferai un plaisir de te lire !
—Flora
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]]>Que tu connaisses la Méta® ou pas, cet article va t’intéresser : je parle ici de comment l’ego récupère tout ce qui lui tombe sous la main, y compris les outils de ce qu’on appelle le développement personnel ou la connaissance de soi, pour en faire de la soupe —et s’assurer que tu restes bien où tu es.
Juste avant d’entrer dans le sujet, je vais te donner ma définition de l’ego.
L’ego, c’est une protection énergétique que tu as commencé à te créer dès tes premiers instants de contact avec la matière, à savoir dès ta conception.
Cette protection s’installe autour de ce que tu as de plus précieux : ton essence. En fonction de ton histoire et de tes expériences de vie, certaines parties de ton essence vont être très protégées (l’ego aura créé de nombreuses couches de protection à cet endroit) alors que d’autres le seront moins.
Ce qui devient pénible avec l’ego, c’est qu’il y a plein d’endroit de ta vie où c’est lui qui interagit avec l’extérieur : il a pris le contrôle sur ta vie. Ce sont tous les endroits où tu ne te sens pas entièrement maître de toi et de ce que tu vis.
Ce sont les espaces en toi où tu fonctionnes en pilotage automatique. Tu sens que quelque chose en toi agit et répond, et que tu n’es pas spécialement d’accord avec comment ça se passe, mais tu n’as aucune idée de comment arrêter le bordel.
En réalité, l’ego n’est pas à voir comme un ennemi à abattre mais comme une forme énergétique à laquelle tu as donné une mission et l’énergie pour la remplir, au commencement de ta vie, sans le savoir. Et aujourd’hui, si tu veux vivre à partir de ton essence et exprimer pleinement qui tu es, ça va te demander d’être extrêmement déterminé·e dans ta volonté de lui reprendre le pouvoir. Il va falloir arrêter de le nourrir.
Si tu mets ton énergie dans de la lutte, tu le nourris. Si tu mets ton énergie dans une observation fine de ce qui se passe en toi, alors là, tu vas voir précisément à quel moment tu le nourris et, petit à petit, tu vas pouvoir arrêter. Il va donc perdre en puissance.
Je me suis amusée à jouer le rôle de l’ego dans cette vidéo, si tu veux mieux comprendre ce que c’est !
Dans l’absolu, tu peux vivre avec ton ego, sans rien changer. Mais si tu lis ce post, c’est qu’a priori tu as fait un choix différent : tu veux reprendre le pouvoir et devenir souverain·e de ta vie.
Pour faire ça, tu vas probablement chercher des outils ou des accompagnements, pour t’aider et pour aller plus vite. Ton ego faisant feu de tout bois, il va chercher à récupérer tout ce qui lui tombe sous la main. C’est ce qui pourrait se passer avec la Méta®, où il pourrait chercher à simplifier tout ce que tu découvres, pour en vider la substance.
Tout simplifier, c’est une stratégie de l’ego pour réduire à néant la puissance d’un outil ou de quelque chose que tu as à disposition pour avancer.
Avec la Méta®, ça consiste à simplifier les notions à outrance pour les rendre anecdotiques et superficielles donc inutilisables. Les phrases que j’entends régulièrement et qui m’agacent prodigieusement, c’est par exemple :
Ici ce sont des exemples avec la Méta®, mais j’entends et je lis des choses similaires à partir d’autres outils :
Est-ce qu’on peut arrêter avec ce niveau zéro de subtilité ? Est-ce qu’on peut arrêter avec la superficialité ?
Un outil, on peut s’en servir pour construire quelque chose mais aussi pour se faire mal. Avec un marteau, je peux taper sur un clou pour construire un truc mais je peux aussi me taper sur les doigts —ou sur toute autre partie de mon corps que je jugerais opportune de maltraiter.
Si tu veux prendre la Méta® ou n’importe quel autre outil à ta disposition pour te maltraiter de la sorte, faire de la soupe et continuer à tourner en rond dans ta vie en te donnant l’impression de bien comprendre le monde, ça te regarde. Nous, on t’aidera pas là-dedans.
Si tu as peur de la profondeur et de l’inconnu, je te recommande de te tourner vers les ersatz de Méta® ou le conseil en image : ils sont creux, fades, on y dit tout et n’importe quoi et ça devrait parfaitement faire le job de te mettre dans une case mal dégrossie mais qui te donne la sensation d’avoir tout compris et d’être plus avancé·e que les autres, auxquels tu souris quand même toujours, par bienveillance condescendance.
Dans le milieu de la connaissance de soi, il y a de tout : des personnes qui ont un fort niveau d’exigence, ont approfondi la compréhension de leur outil et accompagnent avec une posture propre, et puis des personnes qui n’ont pas conscience de leur ego et de comment il s’empare de leur outil et qui prennent le pouvoir sur leurs clients sans s’en rendre compte —avec toutes les nuances possibles entre les deux.
La première catégorie est rare, par contre, il faut le souligner.
Rester en surface, c’est donc possible ! Tourner en rond aussi, se raconter qu’on avance, tout ça… Moi, la surface ne m’intéresse pas. Faire n’importe quoi avec un concept dont on maîtrise pas les tenants et les aboutissants, je n’aime pas ça. C’est pourtant la grande majorité de ce que je vois dans le paysage de l’accompagnement.
La Méta® met en lumière ton essence, ce que tu es profondément au-delà de ton ego et je ne prends pas ça à la légère. La soupe Méta-peu-près, je n’en veux pas mais plus que ça : j’ai à coeur d’en parler pour permettre à celles et ceux qui en font sans le voir d’en prendre conscience.
Ces phrases que j’ai listées plus haut, c’est pas de la Méta®. C’est de la merde égotique. C’est ce qui se passe quand on a pas envie de faire le travail qu’on est venu faire sur Terre et qu’on croise le chemin de la Méta® : l’ego, qui est aux commandes, s’en empare et fait n’importe quoi avec.
Les phrases que j’ai listées plus haut sont une pure production de l’ego. Qu’est-ce qui me fait dire ça ? Eh bien parce que toutes ces phrases ou idées, sans exception, sont simplement le reflet d’une incapacité à comprendre les mots et les concepts utilisés. C’est de la soupe.
Et c’est notre ego qui nous maintient dans ce niveau de superficialité.
Toutes ces notions correspondent à des réalités énergétiques et la Méta® n’est pas là pour en faire une simplification ultime qui aboutit, comme on le voit, à du n’importe quoi, mais pour montrer la voie qui permet d’accéder à ces réalités énergétiques.
C’est exactement la même chose avec d’autres outils de connaissance de soi : il peut y avoir une vraie pureté de l’outil au départ mais, si c’est récupéré par l’ego sans conscience, il en fait de la soupe et tout le potentiel de transformation et d’élévation s’en retrouve anéanti.
Pour éviter ça, déjà on ne peut pas l’éviter complètement au départ, on tombera dans des pièges, c’est comme ça. Mais ensuite, pour avancer, le seul moyen de tomber de moins en moins souvent dans les pièges, c’est d’apprendre à nettoyer l’espace qui nous sépare de la réalité. Il y a à affiner notre capacité d’observation pour discerner, en nous, tout ce qui est là mais qui n’a rien à y faire.
C’est un travail minutieux et de longue haleine. Ce n’est évidemment pas le travail que font la majorité des accompagnants sur le marché, ce n’est pas non plus le travail qui nous est proposé la plupart du temps parce que le minutieux et le temps long, c’est tout sauf sexy !
Ces réalités énergétiques, nommées plus haut, on ne les capte pas en lisant un bouquin —le mien est ici. Lire un bouquin, ça permet de comprendre à quoi tu as affaire et de pouvoir décider si tu veux aller plus loin ou pas. Ça te permet de sentir si ça te parle. Mais ça ne te permet pas de saisir les subtilités d’un outil, surtout pas de la Méta® qui s’expérimente, se vit, se sent.
Ces réalités énergétiques, on les capte en s’impliquant pleinement dans son rôle d’élève. Pas l’élève de Flora Douville, même si c’est le cas sur le papier quand tu viens apprendre à Méta Wonderland, mais l’élève de ta propre nature profonde, qui a beaucoup de choses à t’enseigner.
Mais l’ego ne se repose jamais. Ça veut dire que si à un moment tu t’endors, tu estimes que tu as fait assez de travail sur toi, ton ego va se frotter les mains : il a le champ libre pour continuer son job.
Aller voir ce qui est, au-delà de l’ego, ça demande de prendre la responsabilité de ce qui se passe en toi. Et ça, ça commence par mettre de la conscience dessus, avant de vouloir bouger quoi que ce soit.
Prendre la responsabilité de ce qui se passe en toi, ça veut dire que c’est à toi et toi seul·e de tourner ton regard vers l’intérieur de toi-même et d’observer avec discernement ce qui s’y passe. Personne ne peut le faire à ta place. Personne ne va le faire pour toi. Personne ne viendra même te dire de le faire.
Ça veut dire aussi que, si tu as envie ou besoin d’aide pour le faire, c’est ta responsabilité de demander.
Nous, à Méta Wonderland, nous mettons en place des choses pour t’accompagner sur ce chemin-là parce que oui, à un moment, la simplification des notions ou le sentiment d’être enfermé ça peut être un signe qu’il y a besoin ou envie d’aller plus loin.
Quand on a fait un peu de travail sur soi, la tentation de se poser un peu peut se présenter. S’arrêter pour profiter et reconnaître tout le chemin parcouru, c’est top.
Par contre, il faut être attentif à ne pas s’endormir ou se laisser bercer par les fables de l’ego, qui nous confortent dans nos mécanismes de protection et nous empêchent de bénéficier de toute la puissance que nous avons en réserve.
Pour revenir à cette stratégie qu’il utilise, de simplifier les notions à outrance, ce qu’il y a à repérer en soi, c’est cette volonté de sortir à tout prix de l’inconfort, de la confusion ou du doute.
Se confronter à soi et à des choses de soi qu’on aime pas ou qu’on ne comprend pas, ce n’est pas confortable. La tentation, c’est donc de plaquer une explication dessus pour en sortir rapidement, pour fuir l’inconfort.
Mais faire ça est encore pire, parce que ça te donne l’illusion d’avancer alors que tu fais marche arrière. Et il te faudra du temps pour t’en rendre compte. L’effet boomerang sera probablement plus inconfortable encore que la situation de départ… qu’il te faudra de toute façon traverser.
Se laisser endormir, c’est une forme de paresse. Aujourd’hui, dans le monde occidental, on est à un niveau d’infantilisation tellement poussé qu’on pourrait dire qu’on est anesthésiés —ou sous hypnose.
On nous sature d’informations inutiles, vraies et fausses, qui font disjoncter le cerveau. On nous gave de jeux et de divertissements pour nous abrutir et nous empêcher de faire marcher les neurones qui nous restent. On nous empoisonne tout doucement avec des produits inadaptés pour le corps humain.
Tout ça nourrit l’ego, on pourrait même dire que c’est de l’engrais pour l’ego.
C’est donc pas le moment de mollir : c’est le moment de le voir et de se lever avec ardeur pour reprendre son pouvoir personnel. On ne peut pas se laisser endormir et rester dans une paresse confortable.
Toi comme moi, on n’a pas signé pour une vie de léthargie.
Ce manque de précision, cette flemmardise intellectuelle, ce manque d’exigence, cette non curiosité pour notre nature profonde n’est pas digne de qui nous sommes, collectivement.
Certes nous ne sommes pas aidés par l’environnement extérieur mais ce n’est pas une raison pour se mettre dans une posture de victime et laisser la vie passer en se soumettant à la médiocrité ambiante.
Parce que oui, derrière ces petites phrases anodines, il y a tout ça. Derrière ces phrases qui pourraient sembler anecdotiques se cache en réalité une paresse intérieure, un abandon. On a pas envie de faire l’effort d’être plus précis, de mieux choisir ses mots ou bien de creuser un concept qu’on connaît mal. On en reste là.
Cette paresse, c’est le reflet d’un rapport à la vie plus global.
Je ne vais pas laisser passer ça sans rien dire. Je suis pas venue pour constater le niveau, ne rien faire et repartir.
Je suis venue sur Terre par amour pour notre condition humaine —même si j’ai parfois du mal à le reconnaître. J’ai à coeur d’aider ceux qui le veulent à se réveiller et à se souvenir de qui ils sont, mais c’est pas moi qui vais aller te chercher chez toi.
Avec mon équipe, on fait le maximum pour ne pas gommer les subtilités amenées par la Méta® : on travaille depuis des années sur notre niveau de précision tant dans notre capacité à percevoir que dans notre capacité à nommer ce qui est perçu, on propose des cadres de travail toujours plus ajustés permettant une transformation toujours plus importante, mais il y a UN point sur lequel nous n’avons absolument aucun pouvoir : est-ce que tu décides de venir nous rencontrer à ce niveau d’exigence et de précision pour petit à petit, te réveiller à qui tu es vraiment, avec nous ?
Ou bien est-ce que tu préfères rester endormi·e et continuer à faire de la soupe avec tout ce qui te tombe sous la main ?
La balle est dans ton camp.
La discussion continue dans les commentaires.
—Flora
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]]>Depuis que je suis petite, je suis sensible à la congruence —ou plutôt au manque de congruence. Enfant je me souviens très bien que quand j’étais face à un adulte qui n’agissait pas selon ce qu’il avait dit, ou qui avait deux paroles, j’étais choquée intérieurement. Je ne comprenais pas que ce soit autorisé par la loi, LOL.
La congruence, c’est de faire ce qu’on dit. C’est ce qu’on enseigne à Méta Wonderland : être soi-même et laisser ce qu’on est devenir visible à l’extérieur. Ça fait partie de ce que je développe depuis que j’ai tourné mon regard sur moi et mon fonctionnement naturel ainsi que sur les mécanismes de protection que je nettoie les uns après les autres.
Dans cet article, je vais détailler ce qui est pour moi la congruence, ce qui va nous demander d’aborder un des grands dilemmes actuels pour l’humanité : le choix entre être vrai ou être aimé, ainsi que le sujet incontournable et pourtant si rarement abordé, celui des attentes sur la réalité.
On va commencer par parler de la partie qui concerne ce que toi, tu envoies aux autres.
Être vrai, c’est se laisser être qui on est, sans chercher à le changer, le modifier. Ce n’est pas facile à faire, surtout si tu te racontes des histoires sur ce que tu es : si tu penses que ce n’est pas comme ça qu’il faut être, que ce n’est pas “aimable”, comment te laisser être ça, ensuite ?
Ton système va chercher à modifier ce que tu es, inconsciemment, pour le transformer en quelque chose de plus aimable, ou bien tu vas mettre en place des stratégies pour te cacher. C’est ce qu’on appelle des mécanismes de protection.
Pour que les choses soient plus concrètes, je vais utiliser mon vécu pour illustrer ce que j’ai à dire.
On me l’a toujours dit et je l’ai toujours senti : j’ai un côté “à distance”, je donne l’impression que je reste loin ou en hauteur. Tout au long de ma vie, ça a pu être interprété comme :
Est-ce que c’est vrai ? Non.
Ce n’est pas vrai, mais c’est comme ça que je me suis vue, longtemps : froide, hautaine, distante… Je pensais que c’était ce que je suis et que ce n’était pas bien, d’être comme ça. Ça ne collait pas avec l’image de l’humaine idéale que je voulais être.
Mais j’ai effectivement cette apparence-là. Et je pensais que cette apparence posait problème. En fait, le problème n’est pas mon apparence mais l’idée que je m’en fais, l’histoire que je me raconte dessus : que ça fait de moi quelqu’un de mauvais, de méchant, de pas concerné, etc.
Sauf que ça, je peux garantir que c’est faux : je suis bien placée pour le savoir, ça fait une petite quarantaine d’années que je vis avec moi-même ! J’aime les gens, mais je ne le montre pas forcément comme on l’attend.
Et je ne suis pas la seule à le dire : nos élèves et nos clients me font souvent le retour qu’ils sentent l’amour que je mets dans tout ce que je fais mais que simplement, il ne prend pas la forme habituelle. On en reparlera plus bas.
La façon que j’ai d’être présente, de donner de moi, n’est pas forcément celle qui est généralement attendue.
La congruence, c’est quelque chose que je cultive pour moi-même et ce que j’enseigne. Je ne peux pas imaginer dire aux autres “acceptez-vous à 100% tels que vous êtes !” et puis moi, de mon côté, ne pas y aller parce que j’ai peur de déplaire.
Oui, en étant moi-même, je risque de déplaire. En vrai, je risque de déplaire quoi que je fasse, mais si j’ai des jugements sur ce que je suis, alors je vais me raconter que si je déplais, c’est à cause de qui je suis, je serai le problème et là, ma tristesse du rejet sera inconsolable et j’aurai plus qu’à me jeter par la fenêtre.
Bon en fait je sais pas si t’as remarqué, mais quoi que tu fasses et qui que tu sois, tu déplais. Tu déplais déjà. It’s already happening.
Alors que si je suis moi-même sans me raconter d’histoire sur qui je suis, eh bien quand je déplais c’est très simple : la personne en face n’a pas envie d’être en contact avec ce que je dégage naturellement. Point.
Donc là tu as le choix entre être toi, plaire à toi-même, te sentir vivant et attirer à toi des gens qui aiment ce que tu es pour de vrai, ou bien te faire souffrir en t’efforçant d’être autre chose, déplaire à ceux qui pourraient être des alliés, mais plaire à tous les gens qui préfèrent que tu continues à jouer un rôle et que tu restes misérable dans ton costume triste.
Quand on est congruent, on est qui on est, point. On ne cherche pas à être aimé ou à coller aux attentes des autres. C’est ce que je détaille dans cet article.
Je ne suis pas du tout en train de dire qu’on a le droit d’avoir une attitude irrespectueuse et désagréable : qui tu es ne justifie pas de mal traiter les autres.
Mais pour revenir à mon exemple, ce n’est pas ce que je fais. Je suis quelqu’un d’extrêmement respectueux des autres. Les personnes qui prennent le temps d’observer comment je travaille et comment je vis le voient.
Non, c’est qui je suis naturellement, qui gratte, en général :
Tu as donc un choix à faire : être vrai ou être aimé.
En faisant le choix d’être aimé en priorité, tu prends le risque d’être aimé pour qui tu n’es pas, pour le rôle que tu joues, pour le personnage que tu te crées. Tu vas être et agir avec comme objectif le fait d’être aimé. Tu vas te travestir pour être accepté, apprécié ou admiré. On ne peut pas être vrai en partant de cet espace.
En faisant le choix d’être vrai, tu prends le risque de déplaire et d’être rejeté, mais aussi… d’être aimé pour qui tu es réellement. Tu vas être et agir avec ça comme ligne directrice et tu découvriras petit à petit la joie profonde d’être congruent.
La vie est pleine de paradoxes et ce qui est amusant, comme tu le vois ici, c’est qu’en choisissant d’abord d’être aimé, tu as peu de chance d’arriver à être vrai.
En revanche, en choisissant d’abord d’être vrai, tu vas être aimé, c’est sûr ! Seulement… l’amour ne viendra pas forcément de là où tu l’attends, ni sous la forme que tu attends.
Et c’est exactement ce dont on va maintenant parler : les attentes sur la réalité.
Eh oui ! On s’attend souvent à ce que les choses prennent une forme particulière, au lieu de les accueillir telles qu’elles sont, avec simplicité et curiosité :
On attend une forme particulière et, si ça rentre pas dans cette petite case alors on verrouille tout et on refuse ce qui est là, voire on le juge comme inapproprié.
Certaines personnes qui me rencontrent et travaillent avec moi sont confrontées à ça, chez moi, et sont déçues : elles repartent en se disant que je suis “froide et distante”, que je n’ai pas été l’accompagnante qu’elles auraient voulu avoir en face, que je me mets trop en retrait, que je suis inaccessible, etc.
Dans cette histoire, il y a une réalité : je ne serai jamais la personne qui viendra au devant des autres, qui les prendra par la main, qui fera la bise à tout le monde dès le démarrage, qui prendra les gens dans les bras et qui leur donnera du réconfort dans les moments challengeants. Ce n’est pas naturel pour moi, d’être comme ça, de faire ça.
Je ne serai jamais cette personne parce que je ne suis pas cette personne.
Et je ne serai jamais cette personne parce que je ne me forcerai jamais à être quelqu’un que je ne suis pas. J’ai trop de respect et d’amour pour moi-même pour m’infliger ça.
Comment puis-je enseigner la simplicité d’être soi si moi-même, je n’accepte pas pleinement qui je suis et je cherche à être autre chose, à passer pour une personne que je ne suis pas ? Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ? Nope.
Par contre, quand on me le renvoie, c’est en général pour me faire comprendre que c’est gênant et que ce n’est pas “convenable” pour une personne qui fait du développement personnel. Non, quand on fait du développement personnel et qu’on a développé de la confiance en soi, on est une personne souriante, avenante, accueillante et chaleureuse. C’est ce qui est attendu.
C’est amusant, hein ? On attend de moi que je sois congruente mais en même temps, on attend que je sois comme ci ou comme ça, que je fasse ci ou ça. Est-ce que tu vois la contradiction ?
Ça n’est pas possible :
On peut d’ailleurs être dans une attente incompatible avec la réalité simplement parce qu’on ne connaît pas bien les fonctionnements humains et qu’on est persuadé que toute personne qui fonctionne autrement que soi ne fait pas d’effort…
Il est intéressant de constater que les quelques personnes qui me font un retour de “froideur inaccessible” ont un profil Méta® plein de chaleur et de rondeur : elles semblent chercher en moi ce qu’elles ont en elles mais qu’elles n’ont pas encore reconnu comme une de leurs plus grandes forces ! Et elles pensent que tout le monde fonctionne comme elles, ce qui n’est pas le cas —c’est ce que tu peux découvrir, entre autre, dans ce programme.
Si la personne en face attend autre chose que ça, elle va passer à côté de ce que moi, j’ai à donner. Sans le savoir, elle fait la moue devant mon cadeau parce que ce n’est pas celui qu’elle voulait.
C’est exactement pareil pour moi. Quand j’attends de la personne en face qu’elle se comporte d’une certaine façon, j’enferme la réalité dans un jeu binaire où il n’y a que 2 issues :
Où est-ce que je veux en venir avec tout ça ?
Et bien je veux en venir à toi et à ta congruence, que tu cherches peut-être à développer. Tu as probablement envie de te défaire, encore un peu plus, des attentes extérieures et du regard des autres. Si c’est le cas, commence par toi.
Tu ne peux pas développer ta propre congruence et en même temps, refuser la congruence en face, quand elle est là !
Tu ne peux pas développer ta congruence et dans le même temps, attendre que les autres soient comme tu le souhaites. C’est juste pas compatible.
Quand une personne vient me voir pour me dire qu’elle attend autre chose de moi que ce que je suis, je sais qu’elle me parle d’elle, pas de moi. Elle est gênée face au spectacle de Flora qui est qui elle est, et elle pense que le problème est chez moi.
En réalité, si l’autre te gêne quand il est lui-même c’est qu’il ne répond pas à tes attentes ou à ce que tu penses qu’il devrait être. Ça veut donc dire que tu as des attentes, conscientes ou non. Alors que tu veux, toi, te détacher des attentes des autres, tu aurais des attentes pour les autres ? C’est cohérent, ça ?
C’est une question rhétorique parce que non, c’est pas cohérent.
Si tu veux mettre plus de congruence dans ta vie, une bonne façon de démarrer c’est de regarder là où toi, tu attends que les autres soient comme ci ou comme ça.
De regarder comment tu veux qu’ils se comportent. De regarder ce que tu aimerais qu’ils disent ou fassent.
Regarde comme tu mets les autres en échec en attendant qu’ils soient ce qu’ils ne sont pas. Regarde comme tu te mets en échec en attendant de toi-même quelque chose dont tu n’es pas capable, quelque chose dont tu n’as peut-être même pas envie. Regarde comme les autres te mettent en échec en attendant de toi quelque chose que tu n’es pas.
Si tu veux que les autres arrêtent d’avoir des attentes sur toi, commence par arrêter d’en avoir sur eux.
La Méta®, elle a le pouvoir-là de te montrer et te faire sentir de l’intérieur la diversité humaine et la richesse de tous les fonctionnements, ce qui te permet non seulement de lâcher les histoires que tu te racontes sur toi-même mais en plus, de devenir curieux des autres et de leurs fonctionnements naturels, sans attente, dans l’ouverture de ce qui se présente.
C’est comme ça que j’ai vu à quel point j’aimais les gens alors que je croyais, moi aussi, être froide et insensible.
C’est comme ça que j’ai compris à quel point mon père m’avait toujours aimée, alors que j’avais grandi en pensant le contraire.
C’est comme ça que chaque fois que je rencontre une nouvelle personne, je jubile intérieurement d’avoir l’occasion de découvrir un nouvel univers, une nouvelle énergie, une façon d’être au monde que je ne connais pas encore et que je vais pouvoir explorer !
Maintenant que tout ça est posé, je te soumets quelques questions sur lesquelles réfléchir un peu :
Dans l’absolu, y a pas de bonne réponse, chacun fait ses choix comme il le sent. Par contre nous, à Méta Wonderland, on ne peut t’aider que si tu fais le choix sincère d’être vrai et de t’ouvrir à ce qui est là.
Dis-moi en commentaire ce que tu retiens de cet article, je me ferai un plaisir de te lire !
—Flora
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]]>Celle dont je vais te parler dans cet article, c’est l’idée que pour faire certaines choses, pour certaines pratiques ou certains rituels, il faut porter certaines couleurs —et en particulier, du blanc.
Dans des cours de méditation ou des formations en thérapie énergétique, on te demande, explicitement ou implicitement, de porter quelque chose de particulier… du blanc, souvent —ou des couleurs claires.
Pourquoi ? Parce qu’on considère que certaines fringues, certains bijoux ou accessoires, certaines couleurs ont un fort pouvoir symbolique donc il faut les porter dans certaines circonstances. Des fois, ça dépend de qui tu es —un accessoire va t’être conseillé personnellement— mais des fois pas : par exemple, on te dit de t’habiller en blanc pour méditer, pour une cérémonie chamanique ou un rituel “sacré”.
Quelle est la réalité derrière ça ? Il n’y en a pas. La couleur que tu portes pour une pratique est une injonction purement mentale. Ne pas être en blanc pour méditer ou pour faire une pratique ne va pas t’empêcher d’avoir les résultats que tu espères.
J’ai même envie de dire que si tes résultats reposent sur le fait d’avoir bien respecté le code couleur, tu peux te poser des questions sur ta pratique !
Je vais t’expliquer point par point pourquoi je dis tout ça.
Tu as peut-être vu des gourous ou des enseignants spirituels méditer en blanc, inviter les gens à s’habiller en blanc. J’ai entendu dans certaines formations en soins énergétiques ou spirituels que c’était mieux de s’habiller en clair ou en blanc pour faire des soins.
Pour moi, quand on te dit comment tu dois être habillé·e, c’est soit une soirée déguisée soit une secte. Je te laisse réfléchir à cette phrase.
Pourquoi le blanc, donc ? Bonne question ! Quand je parle de ce sujet, on m’amène souvent plusieurs arguments pour justifier ce choix de conseiller une couleur pour tout le monde : c’est une couleur qui symbolise la pureté, neutre qui apaise, qui crée une forme d’harmonie pour le groupe et permet d’éviter la volonté de certains de se mettre en avant. On me dit aussi que c’est une couleur privilégiée depuis longtemps et dans de nombreuses traditions.
Voici ce que je pense de tout ça.
Le blanc symbolise la pureté, la virginité. C’est la page blanche, le vide d’où tout peut émerger, le commencement. C’est une réalité.
Et donc, à partir de là, on s’est dit “tiens, si on portait du blanc on pourrait peut-être devenir comme ça nous-même ou récupérer son énergie ?!”
Un peu comme la croyance que si on mange un homme fort, on récupère sa force. C’est assez primaire comme raisonnement, quand on y regarde de plus près, je pense que tu en conviendras.
Et surtout, ça ne tient pas compte d’une loi simple de la nature !
Bon, c’est vrai : chaque couleur, chaque matière, chaque forme a une énergie particulière. Elle exprime quelque chose de spécifique. Chacune est belle et puissante à sa manière. Connaître la signification des couleurs, matières et formes et surtout, reconnaître celles qui traduisent ton essence, c’est ce qu’on enseigne à Méta Wonderland.
Mais là où tous les courants, pratiques et enseignants se plantent, c’est que non, en portant chacune d’elle, tu ne peux pas récupérer son énergie.
Tu ne peux pas t’approprier l’énergie de quelque chose que tu n’es pas déjà.
Ce qui ne veut pas dire que tu ne peux pas goûter à cette énergie, en profiter, mais ça c’est autre chose.
Cette loi simple de la nature dont je parle, c’est la loi selon laquelle tu ne peux qu’aller dans le sens de ce qui est. Je le répète, c’est une loi de la nature, c’est pas moi qui l’ai inventée.
Si l’énergie d’une couleur ne va pas dans le sens de ton énergie à toi, alors vos 2 énergies sont en lutte. Et au lieu de te porter, l’énergie de la couleur te met à terre.
J’ai observé cette loi sur absolument chaque personne que j’ai rencontrée dans ma vie depuis que je suis au courant de ça —ça fait 24 ans maintenant. L’énergie du vêtement te porte ou te dessert. Point.
Ne me crois pas sur parole : fais-en l’expérience pour toi, chez toi : télécharge ce guide et fais le test du Rayonnement.
Non, personne n’est au-dessus de la nature ! Pas même les stars, les top models, les gens que tu trouves “trop beaux”, les enseignants ou guides spirituels. Personne.
Que les gens suivent cette loi naturelle ou pas, ça, c’est une autre histoire.
Vouloir porter du blanc pour expérimenter la pureté ou la clarté, c’est donc à côté de la plaque —on reviendra sur ce point un peu plus tard.
Si on s’habille tous en blanc, ça crée une forme de neutralité, effectivement. Mais pas dans le sens auquel tu penses : ça neutralise l’individu.
Qu’est-ce que ça veut dire, neutraliser quelqu’un ? C’est le terme qu’on emploie quand une personne mal intentionnée est armée (donc avec un certain pouvoir dans la situation) et qu’on a réussi à lui retirer son pouvoir —en la bloquant, en lui prenant son arme, en l’immobilisant, etc. Voilà.
Donc si on fait un raccourci, “tout le monde en blanc” ça veut dire “neutralisez-moi ces gens, qu’on maîtrise la situation, un peu !”. Ça peut paraître exagéré mais ça l’est pas.
Neutraliser l’individu, c’est nier sa singularité, ses particularités, c’est le déconnecter de ce qu’il est fondamentalement. C’est lui demander de se débrancher de tout ce qu’il a de plus beau, précieux, fun, différent, excitant, fascinant à l’intérieur de lui.
Je ne vois pas bien l’intérêt —à part celui de vouloir prendre le contrôle sur toi.
Le blanc est-elle une couleur apaisante ? Eh bien non ! Et tu peux le vérifier par toi-même.
Tu peux sentir si le blanc te convient ou pas : mets du blanc, ferme les yeux et détends-toi. Comment te sens-tu dans le blanc ? Détendu·e ? Apaisé·e ? Crispé·e ? Lourd·e ? Toi-même ?
Ensuite, regarde-toi dans le miroir : est-ce que le blanc te rafraîchit le teint ? Est-ce que tu es lumineux·se dedans ? Ou, comme la plupart des gens, terne et gris·e, comme si on t’avait mis un voile devant le visage ? Est-ce qu’on ne voit plus que le blanc, qui est éclatant ? Parce que c’est une réalité : le blanc ne convient pas à la majorité de la population.
Quand une couleur ne te va pas, ça se voit et ça se sent. Je te montre comment identifier les couleurs qui te vont dans ce guide.
Donc non, on ne se sent pas plus serein en portant du blanc. Les personnes qui se sentent bien en blanc sont soit des personnes Hiver et elles ne font pas du tout la majorité sur le globe a priori, soit des personnes qui n’ont pas encore appris à sentir l’énergie d’une couleur sur eux et parlent à partir de ce qu’on leur enseigne insidieusement partout, à savoir que le blanc “réhausse” le teint parce que c’est une couleur lumineuse.
Postulat qui pose problème à 2 niveaux :
Le blanc permettrait-il de mettre tout le monde en harmonie ? Le constat que j’ai fait depuis des années —et je suis loooin d’être la seule à le faire— c’est que le blanc va à très peu de personnes.
Une personne habillée en blanc et à qui le blanc ne va pas (la majorité, donc) a de très grandes chances de ne pas être bien énergétiquement, de ne pas se sentir elle-même. Alors imagine 10 personnes comme ça. 10 personnes en blanc. Disons que sur le groupe, je suis sympa, y a en a 2 à qui le blanc va bien. En quoi on crée une harmonie en mettant tous ces gens ensemble en blanc ? Y en a 8 sur 10 qu’on a déjà en partie anesthésiés énergétiquement en leur demandant d’être en blanc. Où est l’harmonie ?
L’harmonie d’un groupe, c’est d’abord l’harmonie des individus qui composent le groupe.
Le blanc serait aussi utile pour éviter les manifestions de l’ego, le fait que certaines personnes aient envie de se montrer ?
Laisse-moi te dire qu’une personne qui a envie de se montrer, blanc ou pas, elle trouvera le moyen de le faire. Dans mes stages de développement personnel, y a longtemps, je les voyais, celles qui arrivaient avec des robes à volants, des sarouels et des vêtements qui prenaient toute la place, agrémentés de bijoux “qui vont bien” pour la cérémonie qu’on s’apprêtait à faire, avec un ego qui disait “regardez-moi !”.
Pour faire une pratique particulière, le fait qu’on te dise comment t’habiller en partie pour éviter ce genre de chose, moi j’ai un problème avec ça, parce que c’est prendre les gens pour des cons.
Effectivement, en tant qu’humain on a des egos qui s’expriment souvent et partout quand on a pas appris à les mettre à la retraite —comme dans l’exemple dont je parlais juste avant.
Mais du coup, dire “habille-toi en blanc” c’est dire non seulement “t’es trop con·ne pour comprendre” et en plus, “on s’en fout de ton individualité, de qui tu es et de tes éventuelles manifestations égotiques, donc on va pas faire la différence parce qu’on a pas que ça à foutre, on va juste lui dire de fermer sa gueule pendant les 2 heures de méditation, à ton individualité —ou toute ta vie si tu nous fais l’honneur de venir vivre dans notre culte communauté”.
Ça donne envie, hein ?! Eh bien c’est en réalité de discours caché (souvent inconscient) derrière la demande de s’habiller en blanc.
Le blanc est considéré comme une couleur à porter dans de nombreux rituels selon de nombreuses traditions, ce qui manifestement est une raison pour en porter. “Faisons confiance aux anciens, eux ils savent !”
Là j’ai envie de rire : au lieu de s’interroger nous-même, dans le présent, sur qui nous convient le mieux, on va laisser des personnes extérieures, mortes de surcroît pour la plupart, décider de ce qui nous va ? On peut s’arrêter deux secondes pour constater la débilité de ce procédé ?
Et c’est pas parce que des millions de personnes ont fait ça avant moi que ça va me faire changer d’avis.
C’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison.
Coluche
Quelques egos ont trouvé que c’était bien, de méditer en blanc. Et tous les egos autour se sont empressés d’appliquer la consigne. Et c’est devenu un truc traditionnel qu’on ne remet plus en cause.
Chacun fait ce qu’il veut mais de mon côté, je ne vois pas l’intérêt de suivre des recommandations obscures pour ça. Et tu pourrais me trouver des textes sacrés de Jésus ou de Bouddha qui disent que le blanc est une couleur idéale pour méditer, ça ne changerait rien, parce que la réalité et l’expérience m’ont prouvé le contraire.
Pour moi, le blanc est éventuellement ce que tu peux avoir envie de toucher de l’intérieur, d’expérimenter en toi : un espace ouvert, clair et lumineux. Mais ce n’est pas en mettant des vêtements blancs que tu vas y arriver.
Fondamentalement, ce dont tu as besoin, c’est toi qui le sais. C’est pas un gourou, un enseignant, un thérapeute ou un je-sais-pas-qui qui a fait 20 ans de développement personnel qui va te l’apprendre. Pas même Jésus.
Les fringues les plus adaptées pour toi, pour vivre, te reposer, faire tes courses, méditer, jouer avec tes enfants, travailler, aller au cinéma, rencontrer des gens, parler en public, faire une retraite dans la jungle ou te marier, c’est les fringues que toi tu sens.
Si tu veux apprendre à reconnaître ce qui te va, commence par ce guide —il est gratuit.
Et toi, quelle est ton expérience ? Quelle est ta relation au blanc ? As-tu déjà porté des couleurs qui étaient imposées ou fortement recommandées ? Comment l’as-tu vécu ? Dis-le moi en commentaire, je serai ravie de te lire !
—Flora
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